Salons et Festivals de livres et de BD

PROFITEZ DE CET ESPACE POUR ANNONCER VOS EVÈNEMENTS 2013-2014
MERCI DE M'ENVOYER LA DATE, L'AFFICHE ET LE LIEN DE VOS SALONS, FESTIVALS, EXPOSITIONS
du LIVRE, de la BD, de LECTURE, des ÉCRIVAINS, des EDITEURS...
1800 DATES RÉPERTORIÉES ET DIFFUSÉES pour l'ANNÉE 2012

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ASSOCIATIONS - ECOLOGIE -

CLIMAT: UN NOUVEAU RECORD POUR LE CO2
Le réchauffement climatique, tout le monde en entend parler, mais cela ne se voit pas vraiment, surtout quand la météo est plus froide que de saison.
La concentration de CO2 dans l’air est au plus haut
Le taux de CO2 dans l’air est le critère le plus suivi par la communauté scientifique pour juger de l’évolution du réchauffement climatique : ce taux vient de battre un record vieux de plus de 2,5 millions d’années

Il y a 2,5 millions d’années, alors que les australopithèques se développaient, le climat était alors plus chaud avec des températures supérieures de 3 à 4°C à celles d’aujourd’hui : le taux de CO2 était alors de 400 ppm … comme de nos jours donc. 
A cette époque les niveaux marins étaient plus élevés de 5 à 40 m. (Le dernier rapport du GIEC prévoyait une élévation probable du niveau des mers entre 20 et 60 cm d’ici la fin du siècle).

Taux de CO2 : 
390 ppm en 2012 contre 385, 99 ppm en novembre 09 .
On considère que la limite qu’il ne faudrait pas dépasser devrait être 350 ppm ; mais ce niveau a constamment été dépassé depuis 1988.
Des prévisions peu optimistesPrévisions. Selon un Rapport spécial du GIEC, les émissions mondiales de GES, gaz à effet de serre augmenteront de 25 à 90 % entre 2000 et 2030 !

GES anthropiques :Les activités humaines engendrent des émissions de quatre GES à longue durée de vie : le CO2, le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O) et les hydrocarbures halogénés (un groupe de gaz contenant du fluor, du chlore ou du brome).
Nous savons, nous n'agissons pas. Continuons comme ça. 
Quel héritage laissons-nous à nos enfants?

LA NATURE RESPIRE
La nature respire, la nature est vivante, respectons-la. ; admirons-la plutôt que la polluer.
Si chacun de nous prenait le soin de faire des gestes simples, la nature se porterait tellement mieux.
Plusieurs exemples:
Si chacun prenait le soin de:
- Protéger 1 m2 de terre (c'est vraiment peu) multiplier par 7 milliard d'habitants cela ferait 70 000 km2 (21% de la surface de la France).
-  Ne pas jeter par terre, un papier de 2 g, cela ferait 2  000 tonnes de papier en moins par terre à chaque fois.
- Ne pas imprimer une simple feuille de papier A4 par jour ce serait 6 000 tonnes de papier et donc de forêt en plus...
Et l'on pourrait continuer comme ça longtemps pour démontrer l'impact de chaque geste sur notre environnement que ce soit en positif ou en négatif.
- Ce midi, une lettre, rien de bien grave mais c'est un petit carton de 8 g de VEOLIA envoyé par la poste à tous les propriétaires mais je ne le suis pas et combien d'entre nous l'on reçu? Combien cela a couté ? Combien d'arbres pour cette campagne inutile ? STOP AU GASPI
C'EST NOTRE PLANÈTE, NOS ARBRES, 
NOTRE ARGENT QUI PART DIRECTEMENT A LA POUBELLE !

L'OURS POLAIRE EST EN DANGER!
Ce n'est pas nouveau, plusieurs espèces sont menacées d'extinction. L'ours polaire en fait parti.

LES SODAS "LIGHT" ACCROÎTRAIENT LE RISQUE DE DIABETE
Sans sucre ajouté", "sans calories", "light", "hypocalorique", les industriels de l'alimentation 
emploient toutes sortes d'expressions pour dire que leurs produits ne contiennent pas de sucre. Pourtant, ces aliments goûtent sucrés. Pourquoi? Parce que le sucre est remplacé par des édulcorants de synthèse tels l'asparthame, la saccharine, le cyclamate, le stévia, le sucralose, le néotame, l'acésulfame-potassium, etc. Ces substances sont présentées comme miraculeuses car elles nous permettent de manger sucré sans les inconvénients du sucre.
Une etude des chercheurs de l'Inserm qui ont suivi 66.188 femmes françaises âgées de plus de 40 ans pendant 14 ans (de 1993 à 2007), la consommation de sodas "light" est associée à une multiplication par 2,3 du risque de développer un diabète par rapport aux femmes qui ne consomment pas de boisons sucrées, tandis que la consommation de boissons sucrées ordinaires multiplie ce risque par 1,5.
Ce resultat ne serait pas du aux molécules chimiques utilisées,: aspartam, acesulfame potassium... mais à une reaction physiologique de l'organisme à ces faux sucres.
Une nouvelle ? oui, une surprise ? non. Alors GARE A VOUS.

Le Cacique RAONI de retour en Europe POUR LANCER LA CAMPAGNE "URGENCE AMAZONIE"
Le Cacique RAONI de retour en Europe POUR LANCER LA CAMPAGNE Le sommet de Rio +20 (juin 2012) n’a pas été à la hauteur des espérances des peuples autochtones de l’Amazonie brésilienne. La forêt et ses habitants sont plus que jamais menacés de disparition. Face à l’urgence de la situation,PLANÈTE AMAZONE se mobilise et met en place une campagne européenne d’un commun accord avec l'Instituto Raoni, ONG brésilienne dont le Cacique Raoni est le président.
Un appel adressé aux dirigeants européens aura pour objet de dénoncer les nombreuses violations aux droits de l'Homme que subissent les peuples forestiers d'Amazonie, garants de la préservation de cette forêt.
D’autre part, il leur sera demandé de prendre des mesures concrètes pour que nos pays stoppent leur participation à la déforestation et à la destruction de la biodiversité en Amazonie (importation de soja, huile de palme ou viande, importation de bois issus de coupes illégales ou non durables en forêt tropicale, participation aux projets de barrages géants dans le bassin amazonien...).
Le Cacique Raoni lancera enfin un un appel à la solidarité pour permettre à son peuple de construire en urgence un village dans une zone de son territoire en proie aux invasions. Cette réalisation parachèvera le travail entrepris avec le soutien du chanteur anglais Sting il y a près d'un quart de siècle.
POURQUOI L’EUROPE ?

En avril 1989, le Cacique Raoni quitte le Brésil pour la première fois et entame à Paris une campagne internationale (17 pays parcourus en 60 jours) pour lancer un cri d’alarme contre la déforestation. Relayé par la plupart des télévisions, celui-ci va contribuer à éveiller les consciences : la déforestation ne détruit pas seulement les dernières tribus indigènes, elle risque de compromettre notre avenir à tous.
Le Cacique Raoni a toujours reçu un accueil favorable en Europe et le soutien de chefs d'Etat et de souverains : les présidents français François Mitterrand et Jacques Chirac, le roi d’Espagne Juan Carlos, le Prince Charles, sa sainteté le Pape Jean-Paul II…
Dans la foulée du succès médiatique et populaire remporté par la campagne internationale du Cacique Raoni en 1989, l'impulsion de dirigeants européens lors de sommets du G7 a permis de lancer en 1992 le Programme pilote pour la conservation des forêts de l’Amazonie brésilienne (PPG7), l'initiative internationale la plus ambitieuse en matière de protection de l'environnement
Or, 20 ans après, l’actualité récente nous enseigne que ces territoires et leurs populations sont plus que jamais menacés de disparition.
En 1989 le réchauffement climatique n'était annoncé que par quelques scientifiques zélés. En 2012 il est un fait avéré.
Gardant en mémoire les bonnes résolutions prises il y a près d'un quart de siècle par les pays industrialisés pour enrayer la déforestation, non appliquées pour la plupart, la Campagne "Urgence Amazonie" engagera dirigeants et citoyens à agir maintenant, sous peine de graves conséquences à court terme, pour la planète.

Plus d'infos sur le site: http://www.raoni.com/actualites-497.php

L’association Partage : parrainez des enfants du monde
Parrainage d'enfant du mondePartage, c’est une association qui permet à des enfants du monde entier de bénéficier du parrainage de Français.
Partage a été créée en 1973 pour aider les enfants victimes de la guerre du Vietnam. Depuis, l’association vient en aide à tous les enfants dont les droits sont bafoués dans le monde. Près de 40 ans d’action avec pour objectif de faire grandir dignement les enfants du monde, en soutenant des actions pour l’éducation, la protection, la santé, l’alimentation des enfants et le développement de leur communauté.
Pour mener à bien cette action, Partage fait confiance à des associations locales, qui ont une vraie connaissance du terrain. 31 associations sont ainsi partenaires de Partage, dans 19 pays. Elles sont soutenues par 27 000 donateurs et parrains.
Les valeurs de Partage : 

Engagement, Partage, Ecoute et Respect, Proximité.
Ainsi, en 2011, 3 nouvelles écoles maternelles ont vu le jour au Bénin, des éducateurs ont été formés en Equateur, en Roumanie un accompagnement aux devoirs est assuré chaque jour, aux Comores des activités de santé scolaire et de sensibilisation à l’hygiène sont développées…
Pour aider les enfants du monde, il est possible de devenir la marraine de l’un ou de plusieurs d’entre eux (parrainage d’un enfant ou d’un groupe d’enfants), faire un don, devenir bénévole… Devenir la marraine d’un enfant, c’est nouer un lien privilégié avec lui, sur le long terme : une relation qui a bouleversé la vie de nombreuses marraines.
Visitez le site de l'association:  http://www.partage.org/index.php

L’Humanité a (déjà) consommé son crédit annuel de ressources naturelles
Depuis mercredi 22 août 2012, le monde a déjà épuisé son quota de ressources naturelles pour l’année. C’est le triste « jour du dépassement ».La planète nous fait crédit… pour l’instant.
Mauvaise nouvelle, avec toutes les disparités du monde et les différents modes de vie et de consommation de chacun, la planète ne suffit déjà plus à nous fournir l’ensemble des ressources naturelles que nous utilisons. Et elle nous fait crédit… et cela au bout de 284 jours seulement.
Aujourd’hui marque le Global Overshoot Day, ou le jour où nous avons déjà utilisé toutes les ressources naturelles que la Terre est capable de produire chaque année. Désormais et pour encore un peu plus de 4 mois, nous entamons les réserves qui nous manqueront sans doute dans quelques années.
Le rythme s’accélère…
Le problème, c’est que chaque année,nous épuisons un peu plus vite notre quota… 

En 2000, nous avions épuisé notre quota de ressources naturelles le 1er novembre, en 2005, le 20 octobre et cette année 2012, le 22 août.
D’après les experts du Global Footprint Network, cela fait 50 ans que nouscreusons de manière exponentielle notre déficit écologique et aujourd’hui, alors que les ressources naturelles disponibles ont diminué de plus de moitié depuis 1961, les besoins de l’humanité les dépasse de 50%.
La dégradation des milieux naturels se traduit inévitablement par une baisse des surfaces productives et notre dette, qui s’alourdit, condamne aux dépens les générations futures « .
Sur 149 pays observés, 60 sont responsables de cette consommation précoce des ressources naturelles, dont la France. Cette information ne laisse présager rien de bon quant à la qualité de l’air dans le monde, le réchauffement climatique ou la protection de la faune et de la flore mondiale… Une chose est certaine, un jour ou l’autre, ces ressources viendront à manquer.



LA BIOPIRATERIE

On peut définir la Biopiraterie comme l’appropriation et la marchandisation des ressources biologiques et des connaissances traditionnelles des peuples ruraux ou autochtones. Il s’agit de faire du profit à partir de produits naturels librement disponibles (les plantes, les graines, les feuilles, etc), en copiant les techniques des peuples locaux qui les utilisent au quotidien pour manger ou se soigner depuis des générations. Les biopirates sont principalement des firmes pharmaceutiques, agroalimentaires ou cosmétiques : elles puisent dans les foyers de biodiversité pour créer des produits supposés « innovants » et garantissent leur monopole sur ceux-ci via le système des brevets.
Les produits sont souvent largement inspirés des techniques et savoirs des communautés locales, connus et partagés collectivement depuis parfois des millénaires. En copiant ces méthodes traditionnelles, les entreprises réalisent des économies considérables dans leur secteur Recherche et Développement…tout en s’assurant des gains conséquents par l’utilisation commerciale exclusive de ces méthodes. D’une utilisation traditionnelle qui profite à l’ensemble de la communauté, on passe à une utilisation commerciale générant du profit pour quelques-uns…
Le cas du Neem, plante-ressource des Indiens :

Le cas du Neem est révélateur du bouleversement des modes de vie engendré par les actes biopirates. Le Neem, ou margousier indien, fait partie de la vie quotidienne de nombreux Indiens. Utilisé comme biopesticide, comme huile de chauffage ou comme crème de visage, il se trouvait en accès libre et gratuit. Le brevet posé sur le Neem par l’entreprise Grace, entre autres, a totalement perturbé l’accès à cette ressource fondamentale. L’accès à la plante est devenu restreint et l’inflation de son prix a été considérable. Suite à une intense et longue mobilisation de la société civile indienne, ce brevet illégitime a été annulé après une dizaine d’années de procédure. Ce cas reste un témoignage éclairant des dangers que représente la biopiraterie et du bouleversement des modes de vie et usages traditionnels qu’elle provoque. 


La grippe aviaire tue des bébés phoques

Cent soixante-deux bébés phoques sont morts de la grippe aviaire durant le dernier semestre 2011 sur les côtes Nord-Est des Etats-Unis. C’est une nouvelle souche du virus, H3N8, qui frappe les populations de phoques américains, provoquant des pneumonies mortelles. il trouverait son origine dans un virus de la grippe aviaire touchant les oiseaux sauvages d’Amérique du Nord depuis 2002. En mutant, le virus s’est propagé aux phoques. si le virus peut s’adapter aux mammifères, ils craignent que l’homme en soit la prochaine victime.
ces découvertes renforcent l'importance de surveiller la vie sauvage pour pouvoir anticiper et prévenir des pandémies.


LONDRES 2012
Le cœur du village olympique conçu comme un poumon vert 
Il s’agit du plus grand parc urbain d’Europe depuis 150 ans. Et c’est un coin de l’East End qui héberge la grande partie des installations olympiques et au premier chef le parc olympique, implanté sur une friche industrielle de 246 hectares, l’équivalent de 357 terrains de foot.
Avant les travaux, le site du Parc Olympique a été décontaminé et 2 millions de tonnes de terre nettoyée. La zone délimitant le parc a été soigneusement étudiée afin de limiter l’impact sur l’écologie et l’environnement. Avec 2 000 arbres nouvellement plantés, une fois les Jeux terminés, il deviendra un parc où des animaux pourront s’ébattre (loutres, marins-pêcheurs, hérons cendrés…) derrière des barrières construites avec le bois récupéré sur le vieux stade. Comme pour les autres installations, on a cherché à réduire les déchets ou à utiliser des matériaux à faible impact environnemental comme le bois, issu de forêts gérées durablement…

La restauration, les logements… ont été conçus afin d’assurer que les services soient plus proche d’une approche durable. Une fois les Jeux Olympiques terminés, les différentes infrastructures destinées à accueillir les 17 000 athlètes seront reconvertis en logements et d’autres seront démontées pour être réutilisées ailleurs en Grande-Bretagne, comme par exemple l’arène de Volley de Plage à Horse Guard’s Parade. Un résultat positif d’un plan global qui a pris en compte toute la chaîne, des matériaux à la logistique, etc.
L’énergie verte (comme des carburants de biomasse) est privilégiée sur le site Olympique, elle produit d’ailleurs 30% de plus d’énergie que les méthodes dites traditionnelles. Plus anecdotique mais symbolique, la flamme Olympique elle-même est « carbone zéro ». Pour limiter l’impact des appareils électroniques, les organisateurs de la cérémonie ont interdit aux sportifs et spectateurs de faire des vidéos ou des photos ; il s’agit d’en laisser l’exclusivité aux médias et de consommer moins d’énergie…
Le parc olympique en bois labellisé
En comparaison avec d’autres stades de ce type, la construction du stade Olympique de 80 000 places a consommé 75% d’acier en moins grâce à l’utilisation du bois pour la construction. Choisi pour son faible impact environnemental, le bois labellisé PEFC (1) a été favorisé. Une certification mise en avant par les organisateurs tout comme le béton à faible teneur en carbone a été choisi pour limiter au maximum l’empreinte environnementale de ce projet phare. Du béton « propre », du polymère recyclé partiellement fabriqué à partir de chanvre, avec un anneau supérieur construit avec des tuyaux de gaz ne servant plus. Le parc a cherché à se mouler dans le principe des 3R, « réduire, réutiliser, recycler ». Par ailleurs, le parc disposera d’une station de pompage des eaux de pluie et de 700 nichoirs à oiseaux.


LE MAILLOT DES EQUIPES NATIONALES EST TOXIQUE?
Six maillots de sélections nationales présentes lors de l'Euro 2012, 

comme la France, l'Espagne, l'Allemagne, l'Ukraine, la Russie, l'Italie contiennent des substances toxiques. Ces produits, vendus en masse par les équipementiers, représentent un danger certain pour l'organisme des supporters européens, comme par exemple un niveau de plomb au-delà du seuil légal pour certains un composé d'organo-étain pour d'autres ou encore la présence de nonylphénol, un perturbateur endocrinien connu pour ses effets néfastes sur l'environnement.
Le test n'a été malheureusement effectué que pour 9 nations. il faut donc s'attendre à ce que le resultat soit équivalent pour certains autres pays. 
Nike, Adidas et Puma, sont tous partenaires d'au moins une équipe de cette liste.
On ne sait pas encore dans quelle mesure cet avertissement délivré par le BEUC influera sur le marketing des marques concernées puisqu'aucun retrait n'a encore été évoqué. Chaque année, ce sont près de 15 millions de maillots de football qui sont vendus sur le territoire européen...
Gare à vous et à votre santé.


LES DÉGATS DU TSUNAMI
LE CAUCHEMAR POUR LA BIODIVERSITÉ

Un grand nombre d'espèces invasives pourraient, dans le sillage des déchets charriés par le tsunami, investir les eaux territoriales américaines
Les dégâts causés par le tsunami au Japon font de plus en plus parler d’eux depuis quelques semaines, à mesure qu’ils se rapprochent et atteignent les côtes américaines et canadiennes - des dizaines de milliers d’entre eux les ont déjà atteintes –. 
Les autorités concernées savent que, pendant plusieurs mois voire des années, elles vont devoir faire face à une situation inédite. Tout doit être en place pour procéder à un gigantesque nettoyage, lequel ne pourra être total.
Générés par le tsunami du 11 mars 2011, charriés par le vent et les courants, des déchets en nombre incalculable suivent les courants vers l’Amérique du Nord. En plus de détériorer certains habitats naturels et d’être ingérés par certaines espèces, d’où des conséquences potentielles pour l’écosystème marin dans sa globalité, mais également pour l’Homme, ils pourraient de surcroît aider certaines espèces invasives d’algues, de crabes et d’organismes marins divers à proliférer. Une pollution revêtant de multiples aspects et aux répercussions inquantifiables.

Quelles conséquences pour la biodiversité océanique ?
« C’est un peu comme des flèches tirées dans le noir. Certaines d’entre elles pourraient atteindre leur cible », a commenté le professeur John Chapman, spécialiste des espèces invasives à l’Oregon State University Hatfield Marine Science Center (États-Unis) cité par nos confrères du Guardian. Sachant que selon James Carlton, professeur de sciences de la mer au Williams College, environ cinq cents plantes et animaux invasifs étrangers investiraient déjà les eaux territoriales américaines… Autre chiffre inquiétant : d’après une étude publiée en 2004, quelques quatre cents espèces menacées voire en voie d’extinction le seraient à cause des pressions exercées par les espèces invasives.
Le dramatique afflux de déchets créé par le tsunami pourrait aggraver la situation, les rebuts favorisant par essence la prolifération d’animaux ou d’organismes indésirables. De même, une vague de barils renfermant des produits chimiques inconnus ou au minimum toxiques est à redouter ; et si l’on en croit Andrew Cohen, directeur du Centre de recherche sur les bio-invasions aquatiques de Richmond (Californie), des impacts économiques et même sanitaires seraient envisageable.
Il y a d’autant plus de raisons de s’attendre à une situation durablement dramatique avec les prophéties des climatologues, qui s’attendent à une intensification et à une multiplication des phénomènes extrêmes. Digne d’un mauvais film de science-fiction, le scénario d’un monde aquatique gangréné par des espèces exotiques invasives n’en semble pas moins relativement crédible à long terme.
C’est « bien pire que n’importe quel déversement de pétrole ou tout autre désastre environnemental » auquel la côte Ouest des États-Unis a pu faire face jusqu’ici, assure enfin Chris Pallister, responsable d’une organisation dédiée au nettoyage des débris marins en Alaska.


LA DROSERA
La Drosera, plante carnivore d’Europe du Nord, manque d'appétit à cause de la pollution...
Contraintes de changer leurs régimes alimentaires, les plantes carnivores deviennent végétariennes…
Une étude a révélé que les plantes carnivores établies dans les tourbières d’Europe du Nord se désintéressent peu à peu des insectes en raison d’une pollution de plus en plus élevée. 
Les insectes qui apportent aux plantes la dose d’azote dont elles ont besoin pour vivre. 
A cause de la pollution, l’azote se retrouve à foison dans les sols. La plante n’a de fait plus besoin (ou moins besoin) de se nourrir d’insectes pour vivre et absorbe l’azote directement depuis ses racines.

La biodiversité une nouvelle fois affectée par la pollutionL’étude menée par le Dr Jonathan Millet, membre de la Loughborough University(Grande-Bretagne), montre que les plantes ont évolué en diminuant leurs capacités de capture. Les feuilles sont notamment moins collantes et les couleurs vives qui attirent les insectes se sont défraîchies.
Même si cela pourrait paraître cocasse, il est tout de même assez préoccupant de constater que les plantes carnivores et la biodiversité en général pourraient (mal) évoluer définitivement à cause des méfaits des hommes.


DES THONS CONTAMINES PAR FUKUSHIMA
Des thons contaminés par l’accident de Fukushima retrouvés près des côtes américaines
Plus d'une douzaine de thons rouges présentant des niveaux de radiations anormalement élevés ont été pêchés l'an dernier au large de San Diego (Californie)
L’Oncle Sam paie décidément lui aussi les conséquences du plus grave accident atomique de l’histoire depuis celui de Tchernobyl en 1986.
Alors que les autorités américaines et canadiennes sont déjà à pied d’oeuvre pour faire face à un gigantesque afflux de déchets charriés par le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars 2011, plus d’un an après ce dramatique enchaînement directement à l’origine de la catastrophe nucléaire de Fukushima, des spécimens de thons rouges présentant d’importants niveaux de radiations ont été pêchés près des côtes américaines. Une information pour le moins inquiétante et qui démontre si besoin était que l’impact écologique de l’accident sera, sinon impossible, en tout cas très difficile à évaluer.
C’est de surcroît la première fois que des poissons migrateurs radioactifs de cette taille sont détectés à cette distance (NDLR : près de dix mille kilomètres séparent la côte Est japonaise de la côte Ouest américaine). 
Faut-il craindre le pire, à savoir des risques élevés en matière de santé humaine ?
« Nous avons franchement été surpris », a pour l’heure commenté le bien-nommé Nicolas Fisher, professeur de Sciences de la mer à la Stony Brook University (New York) et co-auteur d’une étude à paraître dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, laquelle révèle notamment que plus d’une douzaine de thons rouges accusant des taux anormalement élevés de césium radioactif ont été capturés l’an passé au large de San Diego (Californie). Environ dix fois supérieurs à la normale, mais encore nettement en-deçà des limites de consommation fixées par les gouvernements américain et japonais, lesdits taux ont par ailleurs été formellement imputés aux rejets accidentels d’eau contaminée dans le Pacifique, aux abords immédiats de la centrale de Fukushima-Daiichi.


Des conséquences probables pour l’écosystème marin dans son ensemble

Les résultats sont « sans ambiguïté. Fukushima est la cause (de ce phénomène) »,a confirmé Ken Buesseler, membre de la Woods Hole Oceanographic Institution cité par nos confrères de Japantoday.com, mais qui n’a pas pris part à l’étude précitée. Concrètement, les individus contaminés ont selon toute vraisemblance absorbé le césium en nageant dans les eaux radioactives et/ou via l’ingestion de poissons ou de crustacés (calmars, krills etc.) qui l’ont préalablement été.
Voyageant vers l’Est et grossissant au fil des semaines, ils ont perdu une partie de leur radioactivité, mais n’ont pu l’éliminer totalement, décryptent les scientifiques, passablement déroutés aux dires de M. Fisher, dont les déclarations ont été reprises par le site Internet américain Treehugger.com : « Le Pacifique est un grand océan. Le traverser à la nage et que les radionucléaides ne disparaissent pas totalement est plutôt étonnant. »
C’est la preuve d’une troublante résistance qui, par extensions, pourrait attenter à tout l’écosystème marin. C’est aussi une douloureuse piqûre de rappel pour tous ceux qui ne voyaient plus en la catastrophe de Fukushima qu’un lointain souvenir.

KOALA
RÉPERTORIÉ COMME ESPÈCE VULNÉRABLE EN AUSTRALIE

Fin avril 2012, le koala est devenu une espèce à protéger en Australie, identifié désormais comme une espèce « vulnérable » selon la Liste Rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Ce niveau intervient un cran en dessous de la classification « espèce en danger ».
Le koala, une véritable « peluche »

Inoffensif, le koala attire la sympathie du grand public avec son pelage dense et son regard endormi. Ce marsupial mesure généralement de 60 à 80cm de long, et pèse en moyenne entre 7 à 12kg.
Le koala mange uniquement de l’eucalyptus, provenant de différentes essences (il en existe douze au total) et selon la période de l’année, il préfère les feuilles tendres ou robustes. Très exigeant, le koala ne prélève que les feuilles qui lui conviennent sur les différentes branches. Il peut dormir jusqu’à 20 heures par jour et ce sur une fourche de l’arbre où il se nourrit. Très présent en Australie, il est l’un des emblèmes du pays.
Un animal en danger
Lorsque les colons européens arrivent en Australie au XVIIIe siècle, les koalas étaient plusieurs millions. Constatant la facilité pour l’Homme d’attraper l’animal, ils prennent alors l’habitude d’abattre ces animaux pour leur viande et leur fourrure soyeuse jusque 1930. En 1924, deux millions de peaux furent commercialisées.
La population de koalas diminuent alors au fur et à mesure de l’intérêt grandissant des colons pour l’animal, fléau auquel s’ajoutent les maladies apportées par les animaux de compagnies des colons qui provoquent la mort d’un grand nombre de koalas.
Koala et UICN

Grand défenseur de la biodiversité, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature est aujourd’hui connue pour sa Liste Rouge, considérée comme la référence incontournable concernant l’état des espèces présentes dans le monde. Chaque jour, l’UICN travaille à recenser toujours plus de nouvelles espèces, tout en observant l’évolution de celles qui ont déjà été étudiées.
Aujourd’hui, la Liste Rouge de l’UICN classe les espèce étudiées dans neuf catégories distinctes :
- Préoccupation mineure
- Quasi menacée
- Vulnérable
- En danger
- En danger critique d’extinction
- Eteinte au niveau régional
- Eteinte à l’état sauvage
- Eteinte
Aujourd’hui, le koala est passé dans la catégorie « espèce vulnérable », encourageant les Hommes à redoubler d’attention pour éviter que l’espèce soit encore plus en danger. Pour établir cette liste, plusieurs critères sont observés comme le déclin de la population et l’estimation du nombre de spécimens à l’état sauvage.
Si la chasse au marsupial est devenue illégale, les koalas sont toujours menacés. Aujourd’hui,ils souffrent de la déforestation, l’urbanisation et des incendies. Si la déforestation diminue la taille du territoire naturel des koalas tout comme les incendies, l’urbanisation de l’Australie expose le koala aux risques d’accidents de la route et d’attaques d’animaux de compagnie comme le chien.
Koalas, diverses actions pour les protéger

Plusieurs réserves ont été créées pour sauver les koalas dès 1930. Au début des années 1990, le gouvernement s’est davantage impliqué en lançant une « stratégie nationale pour la conservation du koala ». Ces efforts ont permis d’éviter la disparition totale de l’espèce.
Réserves protégées pour koalas

En Australie, des bénévoles s’occupent des koalas dans les réserves protégées. Ces réserves offrent des espaces sans danger pour nos adorables endormis qui peuvent aller et venir à leur rythme sans risquer d’être attaqués.
Urgences pour les Koalas
Un centre d’urgence existe également en Australie pour venir en aide aux Koalas. Des soigneurs comptent alors sur les habitants pour signaler un koala blessé sur le bord de la route, malade en haut d’un arbre… Une ambulance spéciale se déplace alors afin de rapatrier les koalas vers une clinique vétérinaire. Certains individus ayant besoin de soins plus longs peuvent être placés dans une famille d’accueil.

En Australie, des panneaux de signalisation permettent d’avertir les conducteurs d’une éventuelle traversée de koalas.
Les koalas sont 40 000 dans le monde selon certaines études. En France, le premier bébé koala a vu le jour dans le parc zoologique de Beauval. Ce parc dispose d’un espace dédié au marsupial, ce qui fait le bonheur des enfants.
PÊCHE AU CABILLAUD, des quotas en Amérique aussi
Le cabillaud, ou morue, est un des poissons les plus consommés au monde … et l’un des plus menacés également. Et pas seulement en Europe. Le consommateur nord-américain va lui aussi devoir faire attention et diminuer sa ration de cabillaud.
Acheter des poissons comme le bar, le lieu noir ou le hareng ne contribue pas à la disparition de ces espèces. Ce n’est pas le cas pour le cabillaud, autre nom de la morue, qui est en voie de disparition. Un poisson qui s’ajoute donc à la liste déjà longue des espèces à éviter.
Le cabillaud d’Atlantique, bientôt un souvenir ?

En 2009, ce sont des scientifiques islandais qui tiraient la sonnette d’alarme. Du fait de la pêche du cabillaud, ou « morue franche » dans les eaux islandaises, cette espèce est menacée par un effondrement des stocks, comme elle l’a été dans les eaux de Terre-Neuve, au Canada, dans les années 90. (1) En Europe, les études montrent qu’à de rares exceptions, dans toutes les zones de pêche le cabillaud voit sa population fortement décliner. 
Mais, il y avait une zone où l’espèce restait relativement abondante jusqu’à il y a peu : le fameux banc de sable submergé George Bank, au large de Boston. Pour les pêcheurs américains et canadiens, le banc de sable Georges Bank a toujours été un gisement poissonneux riche en cabillaud et en Flétan.
Le George Bank est un banc de sable submergé au large de Boston. Depuis près de 500 ans, les pêcheries américaines du Massachusetts et de la Nouvelle écosse prospèrent grâce à l’abondance des bancs de cabillauds et de flétans.

Cabillaud - morue, un poisson à éviter
Pourquoi le George Bank est-il naturellement si poissonneux ?
Grâce à des eaux riches en nutriments, à des courants favorables et à des nombreuses failles et canyons qui sont autant de refuges qui permettent au cabillaud de se reproduire et aux jeunes poissons de se protéger.
Dans cette zone, aujourd’hui, on considère que sur les 16 espèces de poissons présentes, 11 sont menacées par la surpêche.
Cabillaud américain : quotas en vue
Mais la pêche intensive a changé la donne car selon une étude de 2012 de la Noaa, l’administration américaine des pêches, le stock de cabillaud et de flétan de cette zone plonge dramatiquement : -46% depuis 2008.
«Cette découverte converge avec les résultats de l’évaluation des stocks de morue du golfe du Maine que nous avons faite l’an dernier et qui montrait que les populations ont chuté des deux tiers depuis 2007»,explique le porte-parole de la Noaa, Teri Frady.
Les médias américains prévoient même desquotas de pêches exceptionnels qui pourraient être imposés dès le second semestre 2012 et en 2013.
La première orque blanche adulte
Moby Dick n’a qu’à bien se tenir car la semaine dernière des chercheurs russes du Far East Russia Orca Project ont découvert au large des côtes du Kamchatka en Russie orientale un spécimen d’orque albinos. Le premier cas d’orque albinos adulte recensé de toute l’histoire.
L’épaulard baptisé Iceberg est la toute première orque présentant entièrement le phénomène même si plusieurs spécimens assez semblables ont déjà été découvert. Âgé de 16 ans et vivant au milieu d’une dizaine de ses congénères, c’est un épaulard sédentaire se nourrissant de poissons.
« Nous avons déjà observé trois orques blanches, mais c’est la première fois que nous en voyions une adulte » a déclaré Erich Hoyte, co-leader de l’expédition, au Guardian. Habituellement les animaux souffrant d’albinismes ont un système immunitaire faible et meurent assez jeune.
Bien connue pour ses techniques de chasses très évoluées et pour son intelligence surprenante, le cétacé à toujours été largement apprécié par les humains, en témoigne une série de film bien connus de nos têtes blondes et les divers spectacles donnés à travers le monde.
Les cétacés victimes de la surpêche
Le cousin chasseur de la baleine a trouvé sa nouvelle coqueluche, mais il n’en reste pas moins que l’espèce entière est menacée par la surpêche. Une menace qui plane au-dessus des 4 500 zones où l’on peut trouver des orques. Impactant directement la nourriture de ces mammifères marins, la surpêche menace la biodiversité marine en général mettant en danger de nombreuses espèces.
L’albinisme bien que rare n’est pas limité aux épaulards, partout dans le monde sont recensés des cas d’albinismes sur des animaux divers et variés, allant du crabe au crocodile – dont deux sont d’ailleurs nés en France cette année – en passant par le serpent et même le lion ou l’écureuil. Cette maladie génétique provoque un manque de mélanine se traduisant dans sa forme totale par des yeux roses ou violacée et une peau excessivement pâle.
Chez les baleines, cousines des orques également de la famille des cétacés, déjà deux cas d’albinismes ont été référencé. Le spécimen Migaloo a été observé au large des côtes australiennes.
Cette découverte, bien que rarissime n’est donc pas tellement surprenante. Souhaitons longue vie à Iceberg, que sa route ne croise jamais celle d’un capitaine Achab.

LA LINGUE BLEUE
Victime de la pêche en eaux profondesManger du poisson, c’est sain et c’est bon. Mais d’un autre coté, la surconsommation et la surpêche vident les océans et on craint une pénurie globale de poissons à un horizon assez proche. Continuons le guide des poissons avec cette fois la lingue bleue, poisson des eaux profondes menacé.






Vous le savez, 2012 est l’année contre la pêche en eaux profondes.
C’est l’occasion de vous faire connaître ce mode de pêche catastrophique pour l’environnement. C’est aussi une manière de vous montrer que nous pouvons tous agir pour que cesse cette pratique. 
Engagez vous à ne plus consommer de poissons d’eaux profondes et signez la pétition !
Faisons un zoom aujourd’hui sur un poisson des profondeurs, la lingue bleue, connue également sous le nom de julienne.

Lingue bleue ou julienne, poisson des profondeurs

Photo : fishbase.se
La lingue bleue (nom latin Molva dypterygia) nommée parfois lingue espagnole ou julienne (à ne pas confondre avec la lingue franche) fait partie de ces poissons que l’on ne trouve qu’à partir d’un certain niveau sous la mer. Il faut atteindre les fonds rocheux situés à au moins 500 mètres sous la surface pour trouver la lingue, raison pour laquelle on la connaît encore très mal.
Il est vrai que les eaux profondes constituent l’environnement le plus vaste et le moins exploré de la planète. Elles commencent à environ 200 mètres de la surface, où ne parvient que très peu de lumière, et se terminent au niveau de la plaine abyssale de l’océan, à une profondeur moyenne de 4 000 mètres.
Les grandes profondeurs, si peu connues, si fragiles

Plus qu’une menace, la pêche en eaux profondes représente un danger avéré : les chalutiers utilisés tractent des filets géants qui raclent aveuglément les fonds marins, causant des dommages irréversibles à la faune et à la flore marines. Il est donc important d’en prendre conscience, et de connaître les poissons concernés.
Téléchargez la fiche pratique présentant les poissons d’eaux profondes pour vous aider à les repérer.
Description de la lingue bleue
source : Ifremer.fr
La lingue appartient à la famille des gadidés qui comprend l’aiglefin, le merlan, la lotte…
Elle se distingue en effet par une forme très effilée, se terminant sur une mâchoire proéminente. Elle est dotée d’un long barbillon mentonnier, ce filament sensoriel que possède certains poissons comme la morue ou l’églefin.
La lingue bleue possède 2 nageoires dorsales ; celle située à l’arrière est beaucoup plus longue, s’étendant jusqu’à la queue. Elle possède également une longue nageoire anale occupant une bonne moitié de son ventre. Elle est aussi munie d’une paire de nageoires pectorales et d’une autre paire de nageoires ventrales.
Son dos présente une couleur sombre, se démarquant de flancs plus clairs, jaunâtres, et d’un ventre blanc. A l’âge adulte, le poisson peut atteindre 160 cm.
La lingue bleue est carnivore. Elle se nourrit d’autres poissons, crustacés, céphalopodes… Ainsi, en sa qualité de prédateur, elle renferme des quantités relativement élevées de mercure.

L'ARBRE VERT
Les engagements 

Les produits L’ARBRE VERT sont élaborés conformément à une charte de qualité exigeante, et au-delà des critères de l’Ecolabel européen.
Découvrez nos engagements au travers de cette charte :
Utiliser des ressources naturelles renouvelables dans le respect de la faune et de la flore
Contrôler l’impact sur l’environnement à travers le cycle de vie des produits
Garantir une qualité maximale pour la sécurité de l’utilisateur
Préserver l’eau et les organismes aquatiques
Fabriquer les produits en France
Réduire les emballages
Rendre les produits écologiques accessibles
S’engager au-delà de la fabrication de produits éco conçus et écologiques

L’ARBRE VERT RESPECTE ET DÉFEND DES VALEURS DE TRANSPARENCE, 
DE RESPECT DE LA PERSONNE ET DE LA NATURE, À TRAVERS UN
ENGAGEMENT QUOTIDIEN.

UTILISER DES RESSOURCES NATURELLES RENOUVELABLES EN RESPECTANT DE LA FAUNE ET DE LA FLORE
Le s matières actives de nos produits L’Arbre Vert sont d’origine naturelle (végétale ou minérale) et nos fournisseurs sont engagés dans les filières d’approvisionnement durables
(RSPO).
Les molécules d’origine végétale utilisées pour fabriquer les matières premières peuvent être d’origine variée. En effet, celles-ci sont issues de différents végétaux, afin d’éviter les
problèmes de pénuries d’approvisionnement, de saisonnalité et de renouvellement des ressources.
- Par exemple, les alcools peuvent être produits à partir de sucre de fruits, de betteraves, d’amidon de blé, de maïs…Les huiles peuvent être produites à partir de colza, de tournesol,
d’olive, de palme-palmiste, de coco. 
Les produits finis L’Arbre Vert ne sont pas testés sur les animaux et ne contiennent aucune substance animale.
CONTRÔLER L’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT À TRAVERS LE CYCLE DE VIE DES PRODUITS
Toutes les étapes de la vie d’un produit L’Arbre Vert sont prises en compte : depuis
la recherche des matières premières, la fabrication, la préparation, la distribution, l’information, l’achat et l’utilisation, jusqu’à la valorisation et à la fin de vie.
GARANTIR UNE QUALITÉ MAXIMALE POUR LA SÉCURITÉ DE L’UTILISATEUR
Les produits L’Arbre Vert en contact cutané sont testés dermatologiquement sur peaux
sensibles, garantissant tolérance et efficacité.
Parce que 25 % de la population française présente des problèmes d’allergies… L’Arbre Vert exclut tous les allergènes cutanés reconnus tels que le limonène, ou le linalool, pour minimiser les risques d’allergies.
Parce que près de 190 000 accidents liés à l’utilisation de produits d’entretien ont été recensés en France en 2006, aucun des produits L’Arbre Vert ne présente de symbole de danger, ni de phrase de risque « R43 » (« Peut entraîner une sensibilisation par contact avec la peau »).
Les colorants utilisés sont alimentaires et cosmétiques.
Aucun des produits L’Arbre vert ne contiennent de substances dangereuses ou suspectées dangereuses telles que les parabens, phtalates, éthers de glycol, formaldéhyde ou précurseur de formaldéhyde.
PRÉSERVER L’EAU ET LES ORGANISMES AQUATIQUES !
Parce que préserver l’environnement, et l’eau notamment, est un des enjeux majeurs d’aujourd’hui et de demain, L’Arbre Vert a développé des gammes de produits écologiques d’entretien puis d’hygiène corporelle. Aujourd’hui, la marque couvre près de 90% de l’usage domestique de l’eau en garantissant un moindre impact de ses produits sur l’environnement, et avec une efficacité comparable aux produits « standards ».
FABRIQUER LES PRODUITS EN FRANCE
Les produits L’Arbre Vert sont fabriqués dans la Vienne, en France, dans une usine Écolabelisée et certifiée ISO 14001. Ceci permet de réduire les distances de transport pour
l’acheminement des produits jusqu’aux distributeurs mais aussi de contribuer au maintien de l’emploi sur le territoire. De plus, L’Arbre Vert privilégie les fournisseurs «locaux». 80 % d’entre eux sont en France, les 20 % restants en Europe.
RÉDUIRE LES EMBALLAGES

La société consacre 5 % de son chiffre d’affaires annuel à la Recherche et au Développement,
afin d’anticiper les réglementations et d’aller au-delà avec des alternatives innovantes
pour que les produits soient respectueux de la personne, de l’environnement et accessibles à tous.
L’Arbre Vert a lancé en 2009 des recharges de produits en nettoyants ménagers et en hygiène corporelle. Ces recharges recyclables permettent une réduction des dépenses énergétiques de transport, de poids et de volume de déchets ménagers.
Par exemple, avec la recharge de lessive liquide L’Arbre Vert, c’est 80 % de moins de plastique, ce qui permet de transporter 65 % de plus de lessive sur une palette ; et
avec la recharge de nettoyant multi-surfaces : 80 % de moins de plastique et 113 % de produit en plus sur une palette !
Préserver la planète pour demain, c’est un geste pour l’humanité.
RENDRE LES PRODUITS ÉCOLOGIQUES ACCESSIBLES
Aujourd’hui, les produits L’Arbre Vert sont disponibles dans la plupart des grandes surfaces. Au sein des enseignes, L’Arbre Vert a véritablement créé un segment écologique physique en développant une signalétique spécifique. Aujourd’hui l’écologie n’est plus une niche
réservée à certains, mais une réalité auprès du grand public.
D’autre part, les références L’Arbre Vert sont vendues à des prix abordables et comparables
aux marques leaders de chaque famille de produits.
S’ENGAGER AU-DELÀ DE LA FABRICATION DE PRODUITS ÉCO CONÇUS ET ÉCOLOGIQUES
Respecter l’environnement, c’est aussi promouvoir des valeurs éthiques et de respect de la nature, sensibiliser à la réduction des déchets et à l’éco-consommation
Pour en savoir plus sur L'Arbre Vert: http://www.arbrevert.fr/

Quinzaine du commerce équitable 2012:
Tous ensemble pour un monde plus solidaire!
La 12ème édition de la Quinzaine du Commerce Équitable est lancée jusqu'au 27 mai 2012 dans toute la France ! Une période clé du calendrier de la consommation responsable et de la solidarité internationale à ne pas manquer ! Découvrez toutes les animations près de chez vous.
Durant quinze jours, les entreprises, associations, collectivités territoriales et des milliers de bénévoles sympathisants proposent de multiples animations en France pour mieux connaître le commerce équitable. Petits-déjeuners, concerts, débats, projections de films, témoignages de producteurs du Sud ou encore promotion sur les produits issus du commerce équitable rythmeront ainsi cette quinzaine.
Zoom sur quelques actions :

A la rencontre des producteurs du Sud :
Pour connaître l'impact du commerce équitable, rien de mieux que de rencontrer directement les producteurs ! Une dizaine d'entre eux viendront témoigner de leur expérience dans le Commerce Équitable, de leurs modes de production et leurs savoir-faire traditionnels. Retrouvez les lieux et dates où les rencontrer sur : www.maxhavelaarfrance.org,www.ethiquable.coop, www.altereco.com, www.artisansdumonde.orgainsi que sur www.quinzainecommerce-equitable.fr
Des brunchs équitables : les associations "Max Havelaar France" et "Fair[e] un monde équitable" proposent une mobilisation du public autour de brunchs équitables. Plus d'infos sur le site www.faire-equitable.org
Des "apéros à conviction": 
La Fédération Artisans du Monde proposera au public une appropriation du traditionnel apéritif en valorisant les notions d'échange et de découverte par des discussions autour du commerce équitable, des modes de production et de consommation ou encore des enjeux liés à la solidarité internationale, tout en découvrant des produits originaux tels que des jus de fruits du Laos ou du Brésil, des bières au quinoa de Bolivie, du Guaranito du Brésil, des noix de cajou du Honduras, des chips de bananes des Philippines, des fruits secs du Burkina, etc. Le concept : Un apéro à conviction = un débat + un apéro. L'apéro à conviction constitue ainsi un débat plus actif, plus vivant, plus participatif que les débats traditionnels. Cette technique d'animation a pour objectif d'encourager chacun à réfléchir sur sa propre opinion et à la confronter à d'autres : chacun devient acteur du débat, et pas seulement récepteur. L'apéro à convictions est donc un événement convivial, attractif et facile à organiser qui permettra de susciter un engagement et une consommation plus responsable.www.artisansdumonde.org
Des pauses équitables dans les gares :
Du 9 au 15 mai 2012 auront lieu des pauses équitables dans 6 gares de la Région des Pays de la Loire. Aussi, une intervention de producteurs sera organisée le lundi 21 mai à l'espace régional de Laval, suivie d'une séance de questions-réponses et d'un goûter équitable.
Drancy organise un " Salon du commerce équitable ":
Le 19 et 20 mai 2012 de 9 heures à 18 heures, qui rassemblera une vingtaine d'organisations de commerce équitable.
Un marché équitable à Béziers : l'association "3 SIFAKAS" organise pour la deuxième année, en collaboration avec la ville de Béziers, un marché équitable intitulé Marchés du Monde, pour mettre en valeur la diversité des produits du Commerce Équitable : artisanat, produits alimentaires, prêt-à-porter, cosmétiques, bijoux, jeux, tourisme, équitable et solidaire. Rendez-vous le Samedi 26 mai 2012, en plein coeur de ville, sur les Allées Paul RIQUET (entrée libre).
Pour consulter la liste des évènements près de chez vous, rendez-vous sur le site www.quinzaine-commerce-equitable.fr

Journées Européennes du Solaire 2012 
du 9 au 15 mai 2012

La campagne en France
Pour leur 5ème édition en France, les Journées Européennes du Solaire 2012 se déroulent sur 7 jours (du 9 au 15 mai 2012) et visent plus de 1.500 initiatives locales et 25.000 visiteurs.

Cette année, parce que les enfants prennent très tôt conscience de l’environnement qui les entoure, Enerplan propose aux enseignants des classes élémentaires de faire participer leurs élèves à une action pédagogique associée à un concours d’idées « Ecoles Solaires, quand le rêve devient réalité ! »
Cette action pédagogique d’un trimestre, qui s’adresse aux classes du cycle 2 et du cycle 3, permettra aux élèves de mieux comprendre le solaire à travers des fiches d’apprentissage et des travaux pratiques ludo-éducatifs qu’ils restitueront à leurs parents lors d’une manifestation organisée durant la semaine des JES, du 09 au 15 mai 2012 (durant la kermesse par exemple).
Cependant, comme tous les ans, la campagne des Journées Européennes du Solaire 2012 est ouverte à tous, et Enerplan invite tous les acteurs publics et privés à se mobiliser pour organiser des manifestations : les installateurs et les industriels du solaire, les Espaces Info Energie (EIE), mais aussi les collectivités, les écoles, les associations…
Tout type d’évènement visant à mieux faire connaître l’énergie solaire au grand public peut être organisé. A titre d’exemple :
- Opération portes ouvertes dans les usines et les entreprises du solaire
- Journées d'informations sur le solaire dans les EIE, les communes ou chez les professionnels
- Stand d'informations sur le solaire dans les agences clientèle des opérateurs énergétiques, dans les communes
- Expositions sur le solaire dans les écoles
- Visites d’opérations exemplaires solaires par les installateurs ou les EIE
- Initiatives solaires dans les communes ou les écoles
- Projets solaires dans les écoles élémentaires et supérieures
- Flash info solaire dans les médias spécialisés ou locaux
- etc.

FAIRPRIDE 2012, carnaval éthique et solidaire
DIMANCHE 13 MAI 2012
à Paris
Un événement placé sous le signe de l'engagement! Une fête ouverte à tous, quel que soit l’âge, avec un seul mot d’ordre : partager un moment festif et s’afficher en faveur d’une société plus solidaire sans se prendre au sérieux. Le véritable coup d’envoi des festivités estivales qui vont enflammer les rues de Paris est ainsi donné !
Nouveau cette année ! Afin de concrétiser l’engagement des citoyens présents ou leur faire découvrir les valeurs du commerce équitable, notamment aux plus jeunes, une animation intitulée « Fairplayer : affiche ton engagement » sera proposée au public. Le concept est simple : la personne qui s’engage (à changer ses habitudes, à devenir bénévole, à consommer responsable, à trier ses déchets, etc.) se fait prendre en photo. Les plus originales, drôles ou émouvantes seront ensuite mises en ligne sur le site de la Fairpride accompagnées d’une phrase marquant l’engagement pris, telle que « Pierre, 26 ans, je m’engage à……. ».
La Fédération Artisans du Monde, à l’initiative de l’évènement, orchestre cette seconde édition de la Fairpride, en partenariat avec une quarantaine de structures engagées dont 6 acteurs clés du Commerce Equitable : AlterEco, Ethiquable, Fair[e] un monde équitable, Guayapi, Max Havelaar France et la Plate-Forme pour le Commerce Equitable.
Cette manifestation s’inscrit dans le cadre de La Quinzaine du Commerce Equitable 2012, initiée par les membres de la Plate-forme pour le Commerce Equitable. Cette année, la thématique choisie est l’ « Engagement » ; l’engagement par nos choix de consommation, l’engagement par un partenariat durable avec les producteurs, au Nord comme au Sud, engagement de milliers de bénévoles et militants qui s’impliquent quotidiennement pour construire un monde plus juste et solidaire.

 Pour toutes les infos et autres dates:  http://www.fairpride.fr/


LA FÊTE DE LA NATURE
samedi 12 mai et dimanche 13 mai. 
 au Jardin des Plantes PARIS

Après le succès de l’année dernière et les 40 000 visiteurs au Jardin des Plantes, la Fête de la Nature revient les samedi 12 mai et dimanche 13 mai.
Fête de la Nature et anniversaire de la Ligue pour la Protection des Oiseaux
 
Le Muséum national d’Histoire Naturelle fête la nature au Jardin des Plantes de Paris (5ème) ainsi que les 100 ans de la Ligue pour la Protection des Oiseaux ce week-end de mai.
Des dauphins au Musée d’Histoire Naturelle

Lors de ce week-end festif, enfants et parents pourront participer à une quarantaine d’animations ainsi qu’à desvisites guidées dont le but est de sensibiliser tous les publics à l’environnement.
Seront aussi au rendez-vous des acteurs naturalistes, des institutions ainsi que plusieurs associations réunis pour célébrer l’évènement. Parmi les activités proposées : la création de nichoirs, du dessin naturaliste (observations, techniques, conseils de dessin, initiation à la zoologie et à la botanique), rencontre des Drôles de Petites Bêtes de Gallimard (lecture, spectacle pour enfants au Grand Amphithéâtre du Muséum, contes et silhouettes à retrouver dans le jardin), voyage au cœur des océans, festival Pousse-Pousse projections) ou atelier « bien vivre avec les mammifères« .
Fête de la nature : mers et océans  
Le Muséum national d’Histoire Naturelle proposera trois ateliers dédiés aux mers et océans.Les enfants pourront ainsi :
voyager au cœur des océans par le biais d’une immersion totale dans les récifs coralliens tropicaux et les prairies bretonnes de la mer d’Iroise.
expérimenter le processus de filtration naturelle de l’eau en zone humide et découvrir la biodiversité relative à ces endroits.
explorer la laisse de mer et l’estran rocheux illustrant la richesse de la biodiversité littorale marine.
La Fête de la nature en pratique …

les activités proposées sont gratuites et ouvertes de 10h30 à 19h ;
- les tarifs d’entrée aux Galeries, aux Serres et à la Ménagerie sont identiques ;
- la visite des expositions permanentes des Galeries est gratuite pour les jeunes de moins de 26 ans et les personnes handicapées.
À propos du festival Pousse-Pousse

- entrée libre et gratuite à l’Auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution (120 places disponibles , tickets à retirer 30 minutes avant la séance) ;
- accès prioritaires aux enfants de 2 à 10 et aux parents ;
- pour plus d’informations sur : www.jardindesplantes.net 


LE 6e CONTINENT, une nouvelle terre de déchets

Il existe bien un 6e continent. C’est une triste nouvelle de savoir que cette nouvelle terre est une énorme décharge, constituée de déchets, flottant au milieu de l’océan pacifique nord. Imposant, incroyable, effrayant ! Mais aussi crasseux, dégoûtant, sordide ! Sur cette nouvelle terre, le sable est en plastique.
Une décharge flottante

Les coupables de cette barbarie écologique sont donc les Américains et les Asiatiques qui ont l’air de se moquer éperdument de l’environnement, leur environnement qui est aussi le nôtre.

Ce nouveau continent, ou l’île aux déchets du Pacifique, est grand comme la France. Cette proportion n’est en fait qu’une estimation, les plus alarmistes l’évaluent à 3,43 millions de km² (6x la France). D’une profondeur pouvant aller jusqu’à 30 mètres, ces masses sont situées entre Los Angeles et Hawaï. Nommé Great Pacific Garbage Patch (GPGP) par les Anglophones, on y retrouve des brosses à dents, des bouteilles en plastique, des chaussures de sport, bref, tout ce que l’homme jette dans la nature inconsciemment. C’est véritablement une poubelle volante, entièrement dûe à la pollution humaine, qui se déplace le long des courants tourbillonnants du Pacifique nord. D’après Greenpeace, cette masse flottante serait issue à 80% de déchets issus du continent.

Les particules en décomposition sont parfois si fines que les satellites n’arrivent pas, hélas, a bien les localiser. Des estimations ont toutefois été réalisées, les voici :

Tous les ruisseaux mènent à l’océan

Actuellement, aucune photo aérienne ne montre ce phénomène. Il est également assez difficile de donner un âge à cette décharge. Charles Moore en 1999, a été le premier à reporter cette réalité. Depuis, seules deux expéditions se sont rendus sur les « lieux du crime ». Deux initiatives françaises ont récemment étaient mises en place pour dénoncer cette nouvelle terre.

Famille de France a lancé en mars 2012, une odyssée pour partir à la découverte du 6e continent. Un voilier de 33 mètres se rendra dans le Pacifique et aura pour principale mission de géolocaliser les déchets et d’étudier la qualité de l’eau environnante.

La deuxième initiative est nommée « à la poursuite du 7e continent » (pourquoi 7e et non 6e, je ne sais pas). Dirigée par Ocean Scientific Logistic, la campagne a pour but d’informer le grand public sur les déchets en mer et d’éveiller la conscience collective à la réduction et la meilleure gestion de ces déchets.
 

Une catastrophe écologique directement répercutée sur la biodiversité
La conséquence la plus grave de cette décharge est une menace directe sur la faune et la flore. Les oiseaux et mammifères marins se nourrissent des fragments volumineux qu’ils ne peuvent pas digérer et qui remplissent leurs estomacs. Tous les animaux meurent alors de faim en ayant le ventre pourtant rempli. Les tortues de mer se trompent en mangeant des sacs plastiques, les comparants à des méduses qu’elles ont l’habitude d’apprécier.
Selon Georges Duhamel : « chaque civilisation a les ordures qu’elle mérite ». Maintenant, vous avez une meilleure idée des conséquences que peut avoir un geste non éco-citoyen, tel que jeter sa bouteille en plastique dans la nature et ne pas la déposer dans une poubelle…
SI RIEN NE CHANGE, LES ORANGS-OUTANS AURONT BIENTÔT DISPARU…
Grands Singes en danger
Les orangs-outans ne se rencontrent plus que sur les îles de Sumatra et de Bornéo, en Indonésie. Mais rien que dans la dernière décennie, leur nombre a chuté de près de 50% et, aujourd’hui, mille d’entre eux disparaissent chaque année. À ce rythme qui ne cesse de s’accélérer, ils risquent d’avoir totalement disparu d’ici 2020 !
LES GORILLES DE PLAINE ET DE MONTAGNE AUSSI !

782 gorilles de montagne seulement survivent encore en Afrique de l’Est… De même, les gorilles de plaine – plus nombreux – sont menacés par la destruction de leur habitat au profit de l’exploitation forestière et minière.
Ils font parfois les frais des pièges non sélectifs utilisés par la chasse traditionnelle à la viande de brousse.
Les Grands Singes ont besoins de nous comme nous avons besoin d'eux, alors sauvons-les ! J'agis
Comment les sauver ?
SAUVER LES « GRANDS SINGES », C’EST D’ABORD SAUVER LEURS FORÊTS !
La destruction de la forêt tropicale est la première cause de la disparition des orangs-outans, qui vivent au sommet des arbres, où ils trouvent aussi leur nourriture. Au cours des 20 dernières années, 80% de leur habitat ont ainsi disparu, essentiellement au profit de la production de papier et de l’agriculture irraisonnée d’huile de palme, présente dans 1 produit de consommation sur 10 en Europe ! L’Indonésie est le pays où la déforestation est la plus rapide au monde.
Les gorilles, eux, vivent dans des forêts montagneuses de plus en plus investies par les hommes : chaque km2 de leur habitat est en effet peuplé de plus de 400 personnes ! Et ces habitants déforestent pour avoir davantage de terres cultivables, du bois pour se chauffer…
Création de réserves protégées, restauration des forêts, lutte contre l'agriculture irraisonnée et la chasse… Vos dons agissent ! J'agis
Vos dons en action
POURQUOI FAIRE UN DON DÈS AUJOURD’HUI ?
> Pour sauver l’habitat des Grands Singes par la création de réserves protégées et la restauration des zones forestières dégradées ;
> Pour développer avec les gouvernements et les populations locales des filières de production d’huile de palme et de papier responsables et durables ;
> Pour stopper la chasse en proposant aux populations locales des sources de revenus alternatives au commerce de la viande de brousse ;
> Pour faire barrage aux braconniers en engageant et formant des rangers chargés de protéger les gorilles.
DES RÉSULTATS DÉJÀ ENCOURAGEANTS !Ces 10 dernières années, nous avons réussi à éviter la disparition des gorilles de montagne et à augmenter leur nombre de près de 20%. Mais leur situation reste extrêmement critique, alors continuons et inversons aussi la tendance pour les orangs-outans et les gorilles…
D'avance, merci de faire un don dès aujourd'hui !
La survie des Grands Singes en dépend… J'agis
Pour visiter le site de WWF: http://sosgrandssinges.wwf.fr/index.php

PARC NATIONAL DES CALANQUES
Les Calanques de Marseille enfin protégées ! 
Depuis le mercredi 18 avril, le premier ministre François Fillon a signé le décret de création du Parc national des Calanques.
Les Calanques ou littoral provençal calcaire se situent dans les Bouches-du-Rhône et le Var. Ce parc s’étend sur une surface terrestre de 8 300 hectares et marine de 43 500 hectares. Il est le10ème parc national en France, le 1er périurbain d’Europe, le7ème en métropole et le 3ème marin. Au total sept communes sont concernés par le parc et trois pour le seul cœur : Marseille, Cassis et La Ciotat.
De plus, les Calanques regroupent pas moins de 140 espèces protégées, 60 espèces patrimoniales marines recensées ainsi que de nombreuses espèces végétales endémiques (des espèces vivantes propres à un territoire bien délimité).
Pourtant, les Calanques, véritable symbole de Marseille et sa région ne bénéficiaient jusqu’alors d’aucune protection. Et c’était bien là où résidait le problème car en qualité de lieu hautement touristique, il était aussi soumis à grands risques : camping sauvage, cueillette abusive, vandalisme…
Un parc national pour préserver ce patrimoine naturel

Le Parc National des Calanques est également le fruit d’un grand travail de réflexion. Il a pour but de concilier au mieux les activités professionnelles et de loisirs (pêche, chasse, tourisme) avec la protection des espaces naturels. Il est également conçu pour lutter contre les incendies, réduire la pollution, une amélioration de l’organisation de la fréquentation du public.
Pour plus d’informations: 

RASSEMBLEZ-VOUS POUR LA JOURNÉE DE LA TERRE
Le dimanche 22 avril 2012
Public : Grand public
22 avril : Journée Mondiale de la Terre
Cet évènement a été célébré pour la première fois le 22 avril 1970. le Jour de la Terre est aujourd'hui reconnu comme l'événement environnemental populaire le plus important au monde.
Le fondateur de cet événement est le sénateur américain Gaylord Nelson. Il encouragea les étudiants à mettre sur pied des projets de sensibilisation à l'environnement dans leurs communautés. Aujourd'hui, le Jour de la Terre est célébré, à travers le monde, par plus de 500 millions de personnes dans 184 pays.
En 2011, plus de 6000 personnes se sont réunies à Bordeaux. Afin de créer une grande planète, venez nombreux : invitez vos proches, famille, amis, voisins, etc.
Cette année Surfrider Foundation Europe est partenaire de l’évènement.
1 personne présente = 5 m2 de plage nettoyés

LE DERNIER PIRATE
Découvrez vite la bande annonce de l’incroyable documentaire « Le dernier pirate ».
Réalisé par Paul Watson, le fondateur de l’ONG Sea Shepherd, ce documentaire retrace l’histoire de ce capitaine et ses équipiers qui font face aux navires baleiniers japonais. En effet depuis le décret de 1982, la chasse à la baleine dite commerciale est interdite.
Ce documentaire nous embarque donc sur les deux bateaux de la Sea Shepherd pour découvrir l’éternel combat des écologistes prêts à risquer leur vie pour sauver les baleines des navires japonais.
Une course-poursuite près de l’Australie, pour défendre la préservation des cétacés en particulier et de la biodiversité marine en général.
Ces véritables pirates des temps modernes, qui flirtent parfois avec l’illégalité, ont déjà sauvé des milliers de baleines. Comme le dit Dan Stone, le réalisateur du « Dernier Pirate » :« Au-delà des lois et de la moralité, le capitaine Paul Watson soutient que si les baleines meurent, les océans meurent, et si les océans meurent, nous mourons tous ».
Ce réalisateur a choisi de filmer toutes les scènes du quotidien des membres d’équipage.
Un film saisissant et rempli de réalisme et d’authenticité.
Jugez vous-même avec cette bande-annonce :
ALGUES VERTES :
OÙ EN SOMMES-NOUS ?
Conférence le 19 AVRIL 2012 à 18H30  
Pierre Aurousseau: Hydrologue et président du Conseil scientifique de l'environnement de Bretagne
Apparues il y a trente ans, les marées vertes sont bien connues des scientifiques mais soulèvent toujours la polémique. Nous ferons le point autour du dernier dossier de Sciences Ouest qui présente le suivi régulier des côtes effectué par les ingénieurs du Centre de valorisation des algues (Ceva) et les expérimentations en cours, menées par exemples sur dix fermes pilotes.
Pour d'info sur le site d'espace des sciences: http://www.espace-sciences.org/conferences/cafe-des-sciences/algues-vertes-ou-en-sommes-nous Algues vertes : où en sommes-nous ?
     L’Europe vient d’épingler la France. Ses efforts pour limiter le taux de nitrates dans les eaux ne semblent pas suffisants. Comme une preuve en images, les photos des plages couvertes d’algues vertes ont du mal à passer de mode. Et la polémique, déclenchée par la mort d’un cheval pendant l’été 2009 ne désenfle pas depuis. L’animal a braqué l’attention des médias et des politiques sur un phénomène arrivé il y a plus de trente ans sur les côtes bretonnes !
     « Notre principale erreur, à nous scientifiques, confie Pierre Aurousseau, président du Conseil scientifique de l’environnement Bretagne (CSEB) et professeur à Agrocampus- Ouest, c’est d’avoir longtemps considéré ces algues vertes comme une simple nuisance. Une nuisance importante, certes, pour la pêche (colmatage des chaluts), l’aquaculture (recouvrement des bouchots), le tourisme, mais de n’avoir pas vu qu’elles pouvaient représenter un risque de santé publique. »
Des lagunes à l’Atlantique

Elles sont pourtant présentes depuis le début des années 70, « de plus en plus récurrentes, pour finalement revenir chaque année. Quelques cas avaient déjà été observés avant, dans les années 50 et même avant guerre, mais très localement, en baie de Lannion, car c’est le site le plus sensible de la côte bretonne. »
À l’époque, les premières marées vertes ont surpris et interrogé. Même les scientifiques ne comprenaient pas pourquoi ce phénomène, bien connu dans les lagunes fermées, s’invitait sur les côtes bretonnes.

Les nitrates, facteur de contrôle

La configuration des plages n’explique pas à elle seule l’ampleur du phénomène, « sinon les plages seraient vertes depuis des millénaires ! », argumente Pierre Aurousseau. Il a fallu un autre ingrédient, venu de la terre :les fameux nitrates. « Comme toutes les plantes, l’algue a besoin de sels nutritifs, essentiellement du nitrate - issu de l’azote terrestre -, et du phosphore. Les études sur sites ont permis de montrer que le nitrate était le facteur de contrôle de la production d’algues vertes au printemps. » En effet, le phosphore est présent en quantité suffisante dans les sédiments des plages, où il s’est accumulé pendant des millénaires. Par contre, en condition naturelle, l’eau de mer est très pauvre en nitrates. « Or, les algues ont besoin pour se développer d’une eau concentrée, car elles ne peuvent pas pomper le nitrate. » Ces concentrations élevées sont atteintes depuis trente ans à l’embouchure de certaines rivières bretonnes. D’ailleurs, lorsque les marées vertes pointent leur nez au printemps, elles s’installent dès le départ sur les côtés des ruisseaux qui arrivent dans la mer, où la concentration est la plus forte.
Un choix politique

En 2007, le tribunal administratif de Rennes a reconnu officiellement les nitrates comme la cause des marées vertes ! Et l’origine agricole de ces nitrates, même si elle fait parfois l’objet de certaines polémiques, a été démontrée depuis de nombreuses années. Par un constat historique d’une part : l’apparition des marées vertes coïncide avec le déploiement massif, dans la région, de l’agriculture intensive. Un choix avant tout politique, pour permettre à la Bretagne de rattraper son retard économique, au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Mais surtout, par un long travail scientifique (voir illustration en haut de page). Les premières mesures systématiques de nitrates faites dans les rivières bretonnes en 1971 affichent une moyenne à 4,4mg/L. Dix ans et une révolution agricole plus tard, elles flirtent déjà avec la barre des 50mg/L, instaurée par l’Europe dès 1975. Et les autres sources potentielles, notamment les rejets urbains, ne suffisent pas à expliquer cette explosion des taux. La part de l’azote non agricole dans les flux arrivant à la côte par les cours d’eau est estimée à 5% seulement, en moyenne.
Face à ces constats, les directives européennes imposent des efforts. Les agriculteurs revoient leurs pratiques, contrôlent leurs apports en fertilisants et instaurent des plans d’épandages. Des efforts réels mais dont les effets ne pouvaient pas encore se voir lorsque la polémique a éclaté, ce qui explique pour partie la crispation autour de ce problème. Ces mesures permettent péniblement à la France de rentrer dans le rang européen, et d’éviter de lourdes amendes. Mais comme les algues vertes n’en sont pas les cibles directes, elles ne suffisent pas à les éliminer. Et le choix d’une politique basée sur des aides publiques, qui favorisent les systèmes de stockage et de traitement des effluents, fausse le jeu. Elle confère aux exploitations qui réalisent de tels investissements une rentabilité artificielle, qui les incite à poursuivre dans la même voie et freine l’émergence de solutions alternatives. Car elles nécessitent parfois un changement important du système de production, comme le retour à l’herbe testé par les chercheurs de l’Inra.
Une source d’innovations

En attendant un hypothétique retour à des plages vierges d’algues - grâce à des changements en profondeur ou au changement climatique -, des entreprises y ont pêché du positif et trouvé dans ces envahisseuses une source d’inspiration. Pour créer, par exemple, de nouvelles formes d’alimentation animale… le début d’un nouveau cycle ?

IL SE BAT POUR SAUVER LES GORILLES
Pendant la guerre civile du Congo jusqu’en 2007, les gorilles Silverback ont connu une épouvantable barbarie humaine. Des centaines de gorilles ont été massacrés, sans aucune pitié.
Radar Nishuli, le protecteur de ces gorilles, pensait donc que les Silverback avaient totalement disparu.
Mais par miracle, il a récemment découvert qu’une famille de gorilles était toujours vivante.
Il a alors décidé d’avertir l’opinion publique internationale pour préserver leur habitat et assurer leur survie. Radar souhaite développer l’éco-tourisme pour stopper l’arrivée massive des mineurs qui exploitent le coltan illégalement, un minerai présent dans tous les téléphones portables.

Cette solution permettrait de protéger les derniers 700 gorilles Silverback…


Deauville Green Awards
les 11 et 12 avril 2012 
Deauville Green Awards est le premier festival international du film corporate pour l'écologie et le développement durable.
Rendez-vous au Théâtre du Casino Barrière à Deauville les 11 et 12 avril 2012 ; échangez avec les acteurs de la communication audiovisuelle des entreprises, collectivités ou institutions, concernés par l'environnement, l'écologie et le développement durable.
Deauville Green Awards, c'est :

- 150 films corporate en compétition
- 2 journées de projections, colloques et networking

- des participants de renom : 
Pourquoi ce nouveau festival international du film corporate pour l'écologie et le développement durable
Institutions et collectivités, entreprises et organisations sont aujourd'hui sur le devant de la scène, que ce soit en matière de politique environnementale ou de modes de développement durable. Depuis quelques années, elles ont mis en place des dispositifs incluant de nouvelles formes de développement de services et d'engagement sociétal, afin de créer un environnement favorable à la venue d'un nouveau modèle éco-responsable.
Concilier développement économique avec développement social et environnemental est la base du fameux triangle du développement durable. Il s'agit de promouvoir croissance économique et bien-être social, en prenant en compte de nouvelles exigences liées à l'environnement et répondre aux attentes en matière de transports, d'habitation, d'emploi ou de cadre de vie.
En innovant sur ces fronts, entreprises, institutions et collectivités deviennent des laboratoires d'avenir dont la production audiovisuelle online et offline est un des vecteurs de visibilité.
Associant entreprises, pouvoirs publics et Ong, Deauville Green Awards est un lieu de rassemblement et de convivialité, un moment d'échanges sur les meilleures pratiques audiovisuelles pour mettre en valeur les réalisations concrètes en faveur d'un développement durable.
Pour plus d'info:  http://www.deauvillegreenawards.com/index.php?lang=fr 

Journée nationale de la spiruline, aliment aux 1000 vertus

La Journée de la Spiruline et de l’Alimentation durable 2012 a lieu à Fréjus, du 6 au 9 avril 2012, dans le cadre de la Fête des Plantes. 

La spiruline, la micro-algue bien connue en Asie et en Inde est aussi cultivée en France. Ses producteurs, surtout basés dans le sud de l’Hexagone revendiquent une culture artisanale et à taille humaine à contre-courant des exploitations industrielle développée en Chine ou aux Etats-Unis, afin de garantir une spiruline aux vertus intactes. Un produit santé, naturel et français.
Spriuline : la filière française
Ils étaient 3 producteurs français de spiruline en 2004. Ils sont près de 80 en 2012 principalement basés dans les trois régions du sud du pays : Languedoc Roussillon, PACA et Midi Pyrénées. « Les installations sont exponentielles depuis 2008, on les estime à plus d’une vingtaine par an», explique Cédric Lelièvre, Président de la Fédération des Spiruliniers de France, lui-même producteur dans les Pyrénées (Le Chant de l’eau).
Une progression exponentielle de producteurs de spiruline
Que s’est-il donc passé ?

D’abord la découverte des multiples bienfaits de la spiruline. Puis il y a eu la création de la première formation officielle à la culture de la spiruline, en 2005. Elle ne désemplit pas depuis. Elle a été créée au Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricoles (CFPPA) de Hyères dans le Var, sous la houlette de Claude Villard, inlassable défenseur de la spiruline et de sa vocation à nourrir le monde et surtout l’Afrique.
La spiruline, un état d’esprit… durable

L’inscription à cette formation implique d’ailleurs de signer une charte d’engagement à aller cultiver ou à apporter de la spiruline à des ONG dans les pays du Sud. Cette dimension humanitaire, impliquant aussi les grands principes du développement durable sous toutes ses formes lors de la culture de la spiruline, est l’une des explications au développement de la filière française : «Les gens viennent à la spiruline par passion, pas par appât du gain », confirme Cédric Lelièvre, devenu lui-même producteur pour répondre à ses aspirations écologiques et sociales.
En juin 2009, à la demande de la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique (FNAB), une quarantaine de producteurs se sont réunis à Avignon, pour statuer sur le cahier des charges biologique de la profession. Le constat est immédiat : la profession a besoin de se structurer, d’établir un cahier des charges, d’élaborer les normes collectives de production, et se positionner devant les importations incontrôlées toujours plus massives. 

 
La 1ère Journée de la spiruline et du développement durable est organisée en octobre 2009 dans l’Hérault, en réunissant des ONG, des scientifiques, des organismes formateurs, et des producteurs indépendants. Ils décident à l’unanimité de créer la Fédération des Spiruliniers de France. Ses objectifs pour les 5 ans à venir :
1. Structurer le groupement des producteurs,
2. Mettre en place la démarche qualité chez les spiruliniers français,
3. Améliorer les modes de culture actuelle (ingénierie, écologie),
4. Elaborer un Cursus de Formation de Spirulinier et sensibiliser le public,
5. Échanger avec la filière dans les pays du Sud.
Depuis cette date, une Journée de la Spiruline et de l’Alimentation durable est organisée en France.

LA MORT EST DANS LE PRE
Un documentaire sur les agriculteurs malades des pesticides intitulé« La mort est dans le Pré » sera diffusé le 17 avril sur France 2 en deuxième partie de soirée. Réalisé par Eric Guéret, ce film de 52 minutes montre le « piège chimique » tendu aux agriculteurs, et leurs difficultés à sortir de ces pratiques.
Les pesticides sont aujourd’hui au cœur de nombreux sujets d’actualité et restent une problématique majeure des pouvoirs publics, des scientifiques et plus largement de la population générale. Des études prouvent les risques d’être exposé à ces produits et tentent d’apporter des solutions alternatives à l’usage de ces produits dangereux.
De nombreux témoignages

En France, des centaines d’agriculteurs sont victimes des produits phytosanitaires que l’on croyait « anodins ».De nombreuses maladies comme la maladie de Parkinson, la leucémie, les cancers (et autres) ont été diagnostiquées sur des agriculteurs qui utilisent ces produits sur leurs exploitations depuis les années 50.
      A travers ce film documentaire on apprend les histoires d’hommes atteints de maladies parfois mortelles. On nous plonge dans leur combat perpétuel pour tenter de se faire connaitre dans leur travail et pour faire reconnaitre leur maladie. Les personnes qui témoignent sont celles qui ont osé briser le silence pour dévoiler leurs tristes situations au grand jour.
Ce film dénonce donc une certaine agriculture, celle des méthodes intensives qui ont des conséquences dramatiques pour l’homme et l’environnement.
Une prise de conscience générale

Suite notamment à l’affaire Monsanto, plusieurs agriculteurs commencent à s’organiser pour faire prendre conscience à d’autres des dangers de leur métier, et pour réfléchir à de nouvelles pratiques. Une véritable remise en cause de tout un système où des agriculteurs se retrouvent être les premières victimes de leurs propres pratiques.
      Ce film aborde en fait cette méthode complètement paradoxale : Les agriculteurs sont piégés de l’utilisation intensive de la chimie qui a révolutionné leur métier. Et face à cela, beaucoup d’entre eux développent des pathologies graves. Le problème est là : arrêter l’utilisation de pesticides semble extrêmement compliqué puisque les grandes firmes de pesticides ont imposé cette idée qu’aucune autre alternative n’est possible. Les agriculteurs pourraient envisager de se lancer au bio, mais cela demande des moyens colossaux que les producteurs ne peuvent pas forcément se permettre.
      Aujourd’hui nous pouvons dire que les choses sont en train de changer. En effet certaines substances dangereuses ont été retirées, et les produits évoluent grâce à cette prise de conscience générale. Il reste cependant des choses à faire si nous ne voulons pas que cette épidémie se confirme pour les agriculteurs.
Cette vidéo de 3 minutes est la présentation du reportage diffusé le 17 avril.
Elle donne un parfait avant-gout de ce que le téléspectateur découvrira pendant un peu moins d’une heure ce soir là…


La Semaine du développement durable fête ses 10 ans
Depuis 10 ans, du 1er au 7 avril, 
la Semaine du développement durable est devenue LE rendez-vous incontournable de la consommation et de l’action éco-responsables.
Lancée en 2002, la Semaine du développement durable contribue depuis 10 ans à sensibiliser les français au développement durable. Année après année, les initiatives se multiplient dans toutes les régions pour démontrer au grand public que le développement durable c’est tous les jours plus concret. Les manifestations organisées lors de la semaine sont ainsi passées de 1 400 en 2003 à plus de 3500 en 2012 !
A l’occasion de ce 10e anniversaire, le ministère du Développement durable a choisi de faire connaître et de valoriser l’information environnementale qui nous aide petit à petit à devenir des consommateurs éclairés. Affichage environnemental des produits de consommation, écolabels, étiquette sur les polluants volatils contenus dans les produits de construction et de décoration, signe de qualité "reconnu Grenelle environnement" qui garantit la compétence des entreprises du bâtiment…autant d’outils et de repères que nous croisons au quotidien et qui nous donnent les moyens d’être des consom’acteurs !
Il va falloir être vigilant et ne pas se laisser envahir par les OGM

Juin 2012 : Import de produits bio américains (03/2012)
Le 15 février 2012, un partenariat d’équivalence pour les produits biologiques a été signé entre l’Union Européenne et les Etats-Unis. Les normes des produits bio américains sont désormais jugées équivalentes aux normes européennes. Ainsi, à partir du 1er juin 2012, les produits biologiques certifiés en Europe ou aux États-Unis pourront être vendus simultanément sur les deux continents.
Les agriculteurs et les producteurs d’aliments biologiques accéderont plus facilement à la fois aux marchés américain et de l’UE, grâce à l’allégement des formalités administratives et à la réduction des frais.
Si l’impact économique peut sembler salutaire, on peut toutefois s’interroger sur la nécessité de créer des échanges avec les Etats unis, premier pays producteur de produits bio du monde. La concurrence va s’avérer très rude. Les seuls véritables gagnants de cette opération seront une fois de plus la grande distribution qui bénéficiera d’une autre source d’importation.
Ces nouveaux accords commerciaux risque de mettre à mal la filière bio française et la juste rémunération des producteurs de l’hexagone. On peut aussi craindre une industrialisation massive de la bio et la création de nouveaux empires financiers, bien éloigné des fondamentaux de la bio.
Pour rappel, la bio n’est pas motivée par l’unique préservation de sa santé, c’est aussi une volonté de nourrir le monde de manière équilibrée et harmonieuse avec des critères sociaux et environnementaux. Reste à espérer que les consommateurs choisiront en connaissance de cause des produits bio locaux « socialement, écologiquement et économiquement pérennes »


XEROPAYSAGISME
Cultiver en utilisant le moins d’eau possible, voire en n’arrosant pas du tout, tel est l’idéal du xéropaysagisme. En pratique, le xéropaysagisme arrive à diminuer la consommation d’eau de 25 à 100%. Voici comment se passer d’eau pour vos cultures.
Le xéropaysagisme, c’est quoi ?
C'est un type d’aménagement qui vise à utiliser l’eau de façon extrêmement efficace. Le concept a été lancé dans les régions désertiques ou les kibouttz.
Le xéropaysagisme (xeros = «sec» en grec ancien) consiste à aménager votre jardin de manière à favoriser des espèces locales ou peu consommatrices d’eau pour cultiver de manière plus naturelle.
Choisir les espèces sobres, basses eaux

Toutes les plantes n’ont pas la même soif. Un jardin xyropaysagiste, avec peu ou sans eau, n’est pas pour autant un jardin désertique.
Le choix de plantes supportant un faible arrosage est vaste et avec quelques astuces, vous aurez un jardin luxuriant, coloré et très agréable. En général, il convient de prendre des plantes indigènes à la région où on est. Les espèces alpines, espèces d’escarpements rocheux ou de falaises et les espèces maritimessont aussi des espèces peu assoiffées.
Très décoratives, parfois aromatiques, les plantes vivaces sont résistantes à la sécheresse : sauges, monardes, valérianes, thyms, origans, mélisses, etc ou encore les cactus (les sédums, agaves, hoyas…)
Les arbustes : buddleias, armoises (absinthe par exemple), cytises…
Les arbres : il existe quelques espèces favorables (palmiers, conifère, mimosas, érable, saule)
Optimiser l’aménagement du jardin

Il faut soigner l’aménagement du jardin pour limiter les arrosages.Etagez votre jardin pour favoriser des écoulements d’eau naturels.
Plantez les plantes les plus gourmandes en eau dans les positions élevées, en plants serrés et si possible dans des endroits protégés du vent et du soleil.
Ainsi, les plantes situées plus bas, en-dessous, profiteront de leurs eaux de ruissellement et de l’eau versée plus haut.
Placez les plantes plus gourmandes sous les arbres, à l’ombre ou près des bâtiments. Placez les plantes résistantes à la sécheresse dans les zones les plus ensoleillées.
Analysez vos sols avant d’essayer le xéropaysagisme

Avant de faire pousser des cultures dans un jardin ultra sobre en eau, il faut connaître la

nature de vos sols.
Cette analyse vous permettra de choisir le bon amendement du sol pour le rendre plus résistant aux sécheresses.
Un sol argileux conserve bien l’humidité, mais la plupart des plantes ne supportent pas le manque d’oxygène d’un sol argileux lourd.
Un sol sablonneux a une très faible capacité de rétention d’eau et est généralement pauvre en minéraux.
On peut apporter des modifications à ces 2 types de sol avant d’y planter, en y ajoutant mousse, compost, fumier ou de la tourbe par exemple.
Le paillis est un élément important, voire incontournable. Le paillis aide à retenir l’humidité dans le sol en contenant l’évaporation, mais réduit également la pousse des mauvaises herbes, elles aussi consommatrices d’eau.
Un paillis et un compost aident à combattre l’évaporation d’eau, à garder le sol humide et à prévenir le ruissellement.
Les rocailles : elles permettent d’accueillir des plantes résistantes à la sécheresse et au vent en se rapprochant d’un environnement désertique. Couvrir le sol de galets, de cailloux a un effet similaire à celui d’un paillis. être un moyen attrayant de favoriser un milieu «désertique». La plupart des plantes de rocaille sont habituées à la sécheresse et aux vents. Les pierres et les galets ont une action similaire au paillis.
Les fleurs : choisissez des gypsophiles, rudbeckias, asclépias, echinaceas, pavots, alchémilles, lychnis, iris, pyrèthres, euphorbes, lavandes…


Une semaine pour les alternatives aux pesticides
Du 20 au 30 mars 2012 
aura lieu la 7ème édition de la Semaine pour les Alternatives aux Pesticides, événement qui permet de maintenir la pression sur les décideurs et prouver que l’on peut se passer des pesticides nocifs pour la santé.
Apprendre à consommer sans 
pesticides
Jardiner avec des pesticides bio
Les pesticides dits « bio » utilisent les propriétés d’éléments naturels, contrairement aux pesticides industriels qui font appel à des produits de synthèse. Lutter contre les insectes parasites et maladies des cultures avec des pesticides bio n’est pas impossible car cela mobilise des techniques traditionnelles qui sont celles de l’agriculture biologique !
Tout savoir sur les pesticides bio avec l’encyclo-écolo
La France, championne d’Europe des pesticides
76000 tonnes de pesticides sont utilisées par an en France, soit 1/3 de l’utilisation européenne des pesticides,
90% des pesticides sont utilisés pour l’agriculture, le reste est dédié aux espaces verts et jardiniers.
En savoir plus sur l’événement: www.semaine-sans-pesticides.com











Poissons et tortues en porte-clés, signez la pétition!
C’est le dernier gadget à la mode en Chine, et il révolte les internautes du monde entier et l’équipe de consoGlobe. La dernière tendance : des poissons rouges, des tortues et des lézards vivants en porte-clés.
Du porte-bonheur au porte-clés : cruauté animale
Voilà plusieurs mois que la tendance est présente en Chine mais elle prend de plus en plus d’importance. L’année dernière, il était déjà possible de s’y procurer des porte-clés renfermant un poisson rouge. Aujourd’hui la cruauté va plus loin comme le montre cette vidéo.

Sur ces images, une tortue enfermée dans un petit sachet en plastique, baignant dans une eau oxygénée, à base d’algues selon certains. Et si on s’indigne du sort réservé à cette tortue, il faut savoir que ces porte-clés « vivants » existent sous différents modèles : tortues, poissons, lézards…
Les sachets renfermant les animaux ne sont pas bien grands, limitant leurs mouvements. Ils sont bien-sûr hermétiques et les prisonniers ne sauront jamais ce qu’est un aquarium. Leur espérance de vie est de quelques heures à quelques semaines et ils meurent par étouffement.
Comment cela est-il possible ? La Chine ne dispose que d’une loi protégeant les espèces animales sauvages. Les poissons, lézards et tortues n’en font pas partie et leur sort n’est pas réglementé.
On ne peut que s’indigner de cette nouvelle tendance aussi inutile que cruelle. Pour quelques centimes, un ou deux euros, les Chinois peuvent acquérir ce type de gadget considéré parfois comme un porte-bonheur.
Tant que la Chine n’aura pas légiféré sur le sort de ces animaux, rien n’empêchera ces pratiques morbides et cruelles. En attendant, vous pouvez signer la pétition 

ici !!!

Un hamburger écologique ??????
PAS POUR MOI MERCI!!!!!
Une équipe de chercheurs néerlandais a annoncé qu’ils venaient decréer un hamburger écologique ! La viande de cet hamburger éprouvette provient enfaite de culture en laboratoire de cellules souches de muscles de bovins. Une découverte prometteuse pour l’environnement ?
Une expérience à but écologique
Le docteur Mark Post, doyen de la faculté de
physiologie de l’université de Maastricht au Pays bas, a mené les expériences de ce premier hamburger éprouvette, en indiquant que son projet avait un but écologique.
Le principe consiste à prélever des cellules souches dans le tissu musculaire de bovins, et de les cultiver ensuite en éprouvette dans du sérum fœtal de veau. Pour cette croissance de steak réalisée in vitro, des hormones, des acides aminés, des molécules énergétiques et des antibiotiques pour éviter toute contamination sont ajoutés au mélange. Les cellules de départ doivent se multiplier plus d’un milliard de fois afin de donner un véritable steak.
Pour l’instant, le docteur a précisé qu’il maitrisait la technologie mais que l’aspect visuel et le goût n’étaient pas encore garantis. Il précise même en parlant de la viande, qu’ « au début, on la trouvera un peu fade. Je crois qu’on va devoir travailler sur la saveur ».


« Oeufs pondus en France » : un nouveau label qui peut tromper
A l’heure de la tendance Made in France, le Comité national pour la promotion de l’oeuf (CNPO) annonce le lancement imminent d’un nouveau label : « Oeufs pondus en France« .
Mais si ce dernier certifie la provenance géographique des oeufs, il n’apporte aucune garantie quant aux conditions d’élevage des poules. Voici ce qu’il faut savoir lorsque l’on achète des oeufs.
Un oeuf, quatre modes d’élevage

Dans un panier de courses classique, on trouve à coup sûr des oeufs. Bonne source de protéines, riches en acides gras insaturés et nutriments et surtout faciles à cuisiner, on les retrouve à la carte de nombreux repas.
Quelques infos avant d’acheter…
Un code à décrypter

Sur la coquille des oeufs vendus en France, un code est inscrit en rouge.
Conditions d’élevage

Le premier chiffre du code apposé sur les coquilles d’oeufs témoigne des conditions d’élevage des poules pondeuses selon la logique suivante :
- 0 : oeufs provenant de poules élevées en plein air selon les principes de l’Agriculture Biologique (le logo figure sur la boîte)
- 1 : oeufs provenant de poules élevées en plein air, ayant accès à au moins 4m² de terrain végétalisé chacune.
Provenance de l’oeuf- 2 : oeufs provenant de poules élevées au sol, sans jamais avoir accès au plein air ou à l’extérieur.
- 3 : oeufs provenant de poules élevées en batterie, en cage avec un espace vital réduit et une exposition au stress et aux blessures accrue.
Après le chiffre concernant les conditions d’élevage des poules pondeuses, les deux lettres nous indiquent le pays d’origine des oeufs, « FR » pour la France, « BE » pour la Belgique…


La fin du code correspond à l’élevage d’origine des oeufs. Chaque élevage dispose de son propre code, ce qui permet de remonter facilement à la source en cas de problème, et de prendre des mesures rapides si besoin.
Jour de ponte et consommation

L’oeuf est très apprécié pour sa longue conservation (à condition de respecter quelques règles comme ne pas nettoyer les oeufs et les placer au réfrigérateur après les courses).
En règle générale, un oeuf dit « extra-frais » se consomme dans les9 jours suivant la ponte (le jour est souvent indiqué sur la coquille). Un oeuf « frais » se conserve en moyenne 4 semaines. Les oeufs sont classés par taille, de S à XL en fonction de leur poids.
Si vous avez un doute quant à la fraîcheur de vos oeufs, plongez-les dans l’eau salée. Un oeuf qui flotte a été pondu il y a un bon moment déjà. Si un oeuf fait nettement du bruit lorsque vous le secouez, c’est sans doute qu’il n’est plus très frais. Enfin, si lorsque vous le cassez, le jaune n’est plus maintenu par le blanc, et que ce dernier est très liquide, alors il ne vaut mieux pas le consommer…
Si un oeuf présente une fêlure ou si sa coquille est cassée, ne le consommez pas. Cette faille a pu laisser passer des bactéries.


En quelques décennies, l'homme a réussi à provoquer de façon dramatique le déclin des ressources marines.
Ainsi, il ne reste aujourd'hui que 10% des stocks de grands poissons par rapport à 1950...
La vie marine diminue à un rythme effréné et les communautés littorales dépendantes des activités de pêche luttent actuellement pour survivre. A grand « coûts » de subventions, l'Europe et les Etats ont poussé la construction de nouveaux bateaux pour accroître la « production » de poissons et répondre à la demande. Il en résulte une surcapacité de pêche avérée, une surpêche massive et un effondrement des populations de poissons. En effet, 75% d'entre elles sont surexploitées ou en passe de l'être dans les eaux européennes.
Les actions menées par le WWF

Le WWF se bat pour une exploitation durable des ressources qui permette d'assurer un avenir sain à la fois aux océans mais également aux pêcheurs et communautés littorales qui en dépendent. Cette année se discute la réforme de la Politique Commune de la Pêche (PCP) qui définit les règles de pêche au niveau européen.
En plus de son travail de terrain avec les pêcheurs pour améliorer les pratiques de pêche, le WWF se bat au niveau européen pour une réforme ambitieuse qui sera un pilier de l'évolution des pratiques vers une pêche durable.
Téléchargez ici les solutions proposées par le WWF
Mieux comprendre les problématiques de la pêche

A travers une vidéo intitulée « 2048 : une mer déserte » réalisée par Natacha Bigan, le WWF a souhaité offrir de façon simple et ludique, un exposé de la situation globale de la pêche aujourd'hui : Quels sont les avantages et inconvénients des différentes techniques de pêche ? Qu'appelle-t-on « captures accidentelles ou accessoire » ? Comment la pêche est-elle gérée ? Quelles sont les solutions pour éradiquer le problème de surpêche ?... Autant de questions abordées dans cette animation originale.
Agissez !

Vous souhaitez agir et exprimer votre soutien au WWF au cours de son combat pour évoluer vers une pêche durable ?
Venez signer la pétition « Nos océans sont en crise » !
Merci d'avance pour votre soutien !


  Réchauffement climatique : Du courant électrique pour sauver les coraux
Une plongeuse australienne a trouvé une idée ingénieuse pour sauver la vie des massifs de coraux de la jolie baie de Pemuteran, au nord de Bali. Elle les a « tout simplement » branchés sur du courant électrique !
Une prise électrique pour ressusciter le corail
L’héroïne australienne, Rani Morrow-Wuigk plonge dans les eaux indonésiennes depuis plusieurs années. Fin 1990, elle ne peut que déplorer la quasi-disparition du récif corallien.
En cause, le réchauffement climatique et la pêche au cyanure et à la dynamite qui les condamnent à mort.
Devant ce spectacle désastreux, la plongeuse décide d’agir.
Une découverte accidentelle.
© AFP Romeo Gacad
Sa rencontre avec l’architecte Wolf Hilbertz va lui en donner l’opportunité. Ce dernier, plutôt visionnaire, avait mis au point dès les années 1970 un procédé permettant de « faire pousser » en mer des matériaux de construction en immergeant une structure métallique reliée à du courant électrique. Le courant étant à faible voltage, il ne présente aucun risque d’électrocution. Les lois de la physique opèrent :l’électrolyse ainsi provoquée développe du calcaire sur la stucture, celui-ci agissant comme une sorte de ciment.
Comme c’est le cas pour nombre de grandes découvertes, un petit grain de sable qui vient enrayer la machine donne naissance à une autre invention. L’architecte allemand se rend alors compte que quantité d’huîtres viennent coloniser sa structure métallique, y trouvant un habitat idéal.
L’écosystème sauvé
Rani Morrow-Wuigk a mis en place ce même procédé il y a 11 ans dans la baie de Pemuteran. De jeunes coraux sont ainsi venus se fixer sur la structure semblable à celle imaginée par l’architecte. « Les coraux grandissent deux à six fois plus rapidement. Nous arrivons à faire repousser des récifs en quelques années », explique Thomas J. Goreau, un Jamaïcain qui a breveté le procédé sous l’appellation « Biorock ».
C’est tout un écosystème au large de Bali qui a été sauvé : les coraux ressuscités attirent toutes sortes de poissons qui avaient déserté, faisant le bonheur des pêcheurs et les beaux jours du tourisme. Comme Rani l’explique: « La température de l’eau est montée à 34°C ces deux dernières années, contre 30 normalement. Seuls 2% des coraux sont morts. En 1998, ils avaient quasiment été tous tués ».
Le succès de « Biorock » à Bali ne s’arrête pas à la petite île indonésienne : la technique est aujourd’hui développée au large du Pacifique, de l’océan Indien et de la mer Méditerranée.

A LA CHASSE AUX ACARIENS
44 % des allergies sont dues aux acariens. Ils ne vivent que 6 semaines, mais se reproduisent à une vitesse considérable.
Cette semaine dans la rubrique gestes, on vous conseille pour lutter contre les acariens avec un produit naturel : le bicarbonate de soude.
Petites choses à savoir sur les acariens

Taille des acariens: de l’ordre de 300 à 500 µm soit 0,3 à 0,5 mm.
Reproduction: Les symptômes provoqués par les acariens évoluent tout au long de l’année mais sont plus intenses pendant l’automne et l’hiver, périodes pendant lesquelles les habitations sont plus chauffées et moins aérées. Au contraire, ils sont moins fréquents à la fin de l’été où la chaleur et l’humidité sont plus élevées, période de leur multiplication !
Les acariens sont surtout impliqués dans les maladies respiratoires mais également dans des affections cutanées et oculaires.
Quelques petites techniques pour lutter contre les acariens
Aspirateurs et machines à laver sont leurs principaux ennemis, mais impossible pour autant de s’en débarrasser complètement : toutes les maisons, même les plus propres, hébergent des acariens.
Pensez à aérer les pièces et la literie tous les jours : l’aération régulière permettra de diminuer l’humidité et la température, qui doit idéalement être de 18-19° C.
Une fois par semaine, passez l’aspirateur partout, y compris sur les matelas et les fauteuils, dépoussiérez les meubles avec un chiffon humide,
Nettoyez les draps à 60° C : les acariens ne survivent pas à ces fortes températures.
Le bicarbonate de soudeLe bicarbonate est d’une efficacité étonnante…
Il suffit par exemple de 20 g de poudre de bicarbonate (plus le bicarbonate est fin et plus il est efficace) par mètre carré de surface pour détruire tous les acariens en moins de 2 heures.
Ce produit est non toxique pour l’être humain : en effet même si un résidu entre en contact avec notre bouche ou nos yeux il se dissout avec l’humidité sans irriter.
Il est aussi efficace contre les moisissures Comme les moisissures sont favorables au développement des acariens, et qu’en plus elles produisent elles-mêmes des allergènes par la production de spores, le bicarbonate va être doublement efficace. Il agit à la fois sur l’acarien et sur son biotope… ce qui lui laisse peu de chances, il faut bien le reconnaître !
Mode d’emploi pour l’utilisation du bicarbonate de soude
Dans l’aspirateur :
Dans le sac d’aspirateur, c’est un vrai nid à acariens. Le fait d’aspirer du bicarbonate. Aspirez du bicarbonate sur la moquette, le tapis ou le matelas. Cela va neutraliser l’activité acarienne dans l’aspirateur.
Sur les tapis la moquette ou les matelas :
Répartissez le bicarbonate en poudre uniformément, à peu près une cuillère à soupe par mètre carré. Brossez légèrement pour répartir et faire pénétrer dans les fibres. Laissez reposer environ deux heures minimum. Utilisez un bicarbonate de qualité alimentaire.
Dans la lessive ou en pulvérisation :
Le bicarbonate est aussi très efficace contre les acariens lorsqu’il est dilué dans de l’eau. Le plus efficace est dans ce cas de préparer ce qu’on appelle une solution saturée de bicarbonate, qui consiste à ajouter du bicarbonate dans de l’eau tiède jusqu’à ce que les grains ne se dissolvent plus, puis de le pulvériser sur le support à traiter contre les acariens. Mais attention, après séchage, des traces blanches pourront apparaître. Ces traces blanches disparaîtront facilement au lavage.
La répartition est ainsi bien homogène. A la machine,d’ajoutez du bicarbonate à l’eau de rinçage ce qui retardera la réapparition des acariens.

SAPIN NATUREL OU ARTIFICIEL
Idée reçue de circonstance pour cette semaine ! A quelques semaines du réveillon de Noël, la question du sapin de Noël commence à se poser dans de nombreux foyers français.
Cette année, sapin naturel ou sapin artificiel ? Voici quelques éléments de réponses.
Sapin naturel vs Sapin artificiel : que faut-il préférer ?
Dans l’esprit collectif, le sapin naturel qui trône au milieu de notre salon au moment de Noël a sûrement été récupéré au beau milieu d’une jolie forêt enneigée.

En réalité, la plupart des sapins naturels proposés dans le commerce à l’approche des fêtes de Noël sont plantés et cultivés spécialement pour être vendus l’hiver venu. Cette nuance est importante car cela signifie que les sapins proposés à la vente au moment de Noël ne sontpas amputés à des forêts que l’on souhaite préserver.
De l’autre côté, l’argument « Au moins, je ne coupe pas d’arbre, je contribue à protéger les forêts » pour justifier l’achat d’un sapin artificiel est complètement caduc. Pire, lesapin artificiel serait une véritable catastrophe pour l’environnement.
En effet, le sapin artificiel est non seulement bien souventfabriqué à l’étranger (en Asie par exemple, pour ne citer que cette partie du globe) mais il est souvent composé de matériaux pas très sains pour la planète comme du plastique, de l’aluminium.
Autre argument pouvant plaider pour la cause du sapin naturel, le sapin artificiel est plus inflammable que le sapin naturel. Autant éviter l’accident domestique autant que possible !
Comment rendre son sapin de Noël plus écolo ?
Un sapin naturel est donc plus respectueux de l’environnement qu’un sapin artificiel et certaines astuces permettent de rendre ce sapin encore plus écolo.
Chaque année, on estime à 6 millions le nombre de sapins de Noël vendus en France. Pour ceux qui achètent un sapin naturel, il est possible de l’acheter « en motte« , ce qui permet de le replanter une fois les fêtes passées. Comme cela, le sapin pourra retrouver l’air libre, dans votre jardin par exemple !
Au moment d’acheter votre sapin, veillez à ce que ce dernier provienne bien de France, et si possible, d’une région proche de la vôtre. Plus le sapin vient de loin, plus son empreinte carbone liée notamment au transport est importante.
Sinon, vous pouvez l’emmener dans une déchetterie où il servira à faire du compost.
5 bonnes raisons de choisir un sapin naturel pour Noël
Raison n°1 : Tant que le sapin n’est pas coupé, il capture du CO2 pour le transformer en oxygène et contribue donc à la limitation de l’effet de serre.
Raison n°2 : il est plus facile de se procurer un sapin naturel français qu’un sapin artificiel français. Acheter un sapin naturel français contribue au développement économique de certaines régions.
Raison n°3 : Alors qu’un sapin artificiel est souvent composé de plastique pétrolier, le sapin naturel est complètement biodégradable.
Raison n°4 : De part son système racinaire, la culture de sapins permet de stabiliser les sols et de lutter contre les risques d’inondation notamment.
Raison n°5 : La culture des sapins contribue à l’installation d’un écosystème stable dans la zone de plantation.

Mc Do et les oeufs, un scandale américain
Alors que la chaîne de fast food mène des campagnes pour souligner sa citoyenneté exemplaire, son souci écologique, …. une association américaine publie un reportage sur un élevage de poulets qui était un fournisseur de Mc Do. Horrible.
Encore un exemple de cruauté envers les animaux
Ce n’est pas la première fois que l’internet s’enflamme à la vue de traitements cruels envers les animaux. Cette fois, il s’agit d’une opération d’infiltration de l’association « Mercy for Animals » dans un élevage de volaille du Minnesota et du Colorado, le Sparboe Egg Farms.
Cette « ferme » fournit McDonald’s en oeufs qui sont notamment incorporés dans les Egg McMuffin servis au petit déjeuner. Les conditions de vie de cet élevage sont particulièrement cruelles. Si vous avez le cœur délicat, ne regardez pas.
  • Des poulets écrasés dans des cages toutes leur misérable vie, incapables de déplier les ailes ou de bouger, 
  • Des travailleurs qui brûlent les becs des jeunes poulets, à vif, et les jettent ensuite dans les cages ou sur le sol
  • Des cadavres de poulets décomposés laissés dans les cages avec les poules pondeuses,
  • Des poulets étranglés à la main,
  • Un salarié qui torture un poulet en le faisant tourner au bout d’une corde,
  • Des poulets jetés vivants dans des sacs plastiques où ils vont suffoquer jusqu’à mourir,
Il s’agit plus de torture que d’élevage.
Suite à la diffusion de cette vidéo, McDonald’s rappelle que jamais de salmonelle ou d’oeufs infectés n’ont été trouvés (grâce à la qualité de la cuisson notamment). Le géant du fast food a aussi publié un communiqué, qualifiant ces pratiques de « complètement inacceptables »et a immédiatement rompu avec ce fournisseur barbare. Sparboe Egg Farms a licencié 4 des salariés impliqués mais les dommages sont faits.
-moi cette réponse ne me rassure pas et n'excuse pas le traitement fait subir aux animaux-
Pour en savoir plus: http://www.consoglobe.com/mc-do-oeufs-scandale-americain-cg?utm_source=newsletter_quotidienne

Tricoteurs, tricoteuses sauver les Manchots!
La semaine dernière, nous faisions état de la catastrophe qu'est en train de vivre la Nouvelle-Zélande ! En effet, le cargo Rena s'est échoué sur un récif et une terrible marée noire déferle sur les plages Néo-Zélandaise.

De nombreuses espèces dont les manchots, sont directement touchées par la marée noire !
Afin de sensibiliser la population, l'enseigne Skeinz spécialisée dans la commercialisation de laines invite les tricoteuses et tricoteurs à se munir d'épingles à tricoter. L'objectif est de créer des chandails, des petits pulls sans manches pour les manchots.
Les petits pulls permettront aux manchots de ne pas s'intoxiquer en ingérant le mazout en tentant de se nettoyer. Ils seront également utiles pour la phase de récupération. Une fois nettoyés les manchots auront grandement besoin de chaleur pour se reposer et récupérer des forces.
Une action similaire avait déjà eu lieu en 2001 en Tasmanie et la demande avait eu un véritable succès avec 15 000 pulls reçus.
Si vous souhaitez participer et aider Skeinz dans la création de petits pulls voici l'adresse où les envoyer :
skeinz.com & Skeinz - The Natural Yarn Store
PO Box 3123, Onekawa, Napier, New Zealand
5 Husheer Place, Onekawa, Napier
(Source: http://www.agirpourlaplanete.com/actualite-ecologique/38-actualite-dans-le-monde/1330-tricoteurs-tricoteuses-sauver-les-manchots.html)

Journée mondiale de l’environnement 2011
Chaque année, depuis sa création en 1972, la
Journée mondiale de l’environnement (WED)

est commémorée le 5 juin
Un moyen par lequel l’Organisation des Nations Unies essaie de susciter une prise de conscience du grand public concernant la protection de l’environnement … La WED 2011 soutient l’Année internationale des Nations Unies sur les forêts (AIF).
L’Inde est le pays hôte officiel cette année ! En bref l’Inde est le deuxième pays le plus peuplé au monde, avec près de 1,2 milliard d’individus. C’est aussi le 7e plus grand pays au monde, avec une surface de 3,28 millions de kilomètres carrés.
Le pays est confronté à des défis environnementaux majeurs liés à l’augmentation de la population, à une urbanisation incontrôlée, et à l’industrialisation et l’intensification massive de l’agriculture. Un pays dont les forêts représentent plus de 20% de la surface terrestre.
L’Inde connaît de graves problèmes de déforestation, de pollution, d’assèchement des réserves d’eau … Toutefois l’économie continue de croître.
Selon Mr. Jairam Ramesh, le Ministre indien de l’Environnement « Aucun pays au monde n’est aussi vulnérable au changement climatique que l’Inde. Il est donc impératif pour nous de disposer de données probantes et pertinentes sur l’impact du changement climatique. Nous devons continuer de nous concentrer sur l’amélioration et sur la rigourosité de la science des changements climatiques. »
La Journée mondiale de l’environnement de cette année permettra de sensibiliser le public aux tristes conséquences de la dégradation des forêts …
Avec la croissance rapide des villes, l'agriculture urbaine et périurbaine joue un rôle de plus en plus important dans l'alimentation des citadins, souligne l'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, à l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement, célébrée le 5 juin.
"L'agriculture urbaine et périurbaine fournit déjà de la nourriture à environ 700 millions de citadins, soit le quart de la population urbaine mondiale. D'ici à 2030, la quasi totalité de la croissance de la population sera concentrée dans les zones urbaines des pays en développement. D'ici là, près de 60 % des habitants des pays en développement vivront dans les villes", indique un communiqué de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture publié aujourd'hui à Rome.
"L'agriculture en milieu urbain implique l'utilisation de petits terrains comme les parcelles vacantes, des jardins et des toits des maisons pour cultiver ou pour élever des animaux de basse-cour ou des vaches laitières. Cela peut prendre de nombreuses formes, allant du "micro-jardin" à de plus grands projets", indique la FAO.
Une pratique apparentée, "l'agriculture périurbaine", consiste en des fermes à proximité des villes où l'on trouve des potagers maraîchers, des poulaillers ou du bétail.
"Le taux de pauvreté dans la plupart des villes est en augmentation, et un nombre croissant de citadins éprouve des difficultés pour accéder à la nourriture dont ils ont besoin. Dans de nombreux pays en développement, les pauvres des villes dépensent 60 % ou plus de leurs revenus pour l'alimentation".
Les problèmes proviennent du manque d'infrastructures pour transporter la nourriture jusqu'aux centres urbains. Les longues distances, les routes en mauvais état et les encombrements urbains provoquent des pertes de 10 à 30 % de produits alimentaires pendant le transport.
Et, phénomène récent, les styles de vie urbains conduisent nombre de personnes à consommer plus de graisses et moins de fibres, plus de "fast-food" et moins de repas fait maison, souligne le communiqué.
Selon la FAO, les pays en développement doivent relever un double défi. D'un côté, la faim qui s'étend et de l'autre, la croissance rapide du nombre de personnes atteintes d'obésité, de diabète, de maladies cardio-vasculaires et d'autres maladies liées au régime alimentaire.
"L'agriculture urbaine et périurbaine peut contribuer à améliorer la sécurité alimentaire de plusieurs façons. En cultivant des produits alimentaires à la maison ou à travers des coopératives, les ménages pauvres peuvent réduire la charge du coût d'achat de la nourriture, disposer d'une plus grande quantité d'aliments et réduire les intervalles saisonniers dans la production de primeurs".
En augmentant la diversité et la qualité des aliments consommés, l'agriculture urbaine et périurbaine peut améliorer significativement les régimes alimentaires urbains.
En outre, la vente des surplus de produits agricoles peut générer un revenu utilisable pour acheter davantage de nourriture. Même des "micro-jardins" peuvent procurer jusqu'à 3 dollars de revenu par jour aux familles pauvres, selon la FAO.
On estime que 1,2 milliard de personnes vivent avec moins de 1 dollar par jour et près de 3 milliards avec moins de 2 dollars par jour.
Par exemple, à Dar es Salaam, en Tanzanie, 650 hectares sont utilisés pour la production maraîchère, fournissant un revenu à plus de 4 000 paysans. Un projet de la FAO à Dakar, capitale du Sénégal, a encouragé la culture des tomates sur des surfaces d'un mètre carré sur les toits des immeubles. Le rendement se situe entre 18 et 30 kilos par an.
Malgré son importance croissante, l'agriculture en milieu urbain et périurbain et toujours sujette à de nombreuses contraintes, notamment le manque de terres adaptées, l'incertitude sur les droits de propriété, l'accès insuffisant à une eau d'irrigation de qualité, l'insuffisance du savoir-faire et la faiblesse des investissements, indique la FAO.

Le conservateur E218
E218 est listé comme conservateur, le codex alimentarius l'ajoute à des doses maximales comprises entre 36 et 1500 mg/Kg dans de nombreux aliments.
L'industrie répertorie également le méthyl-parabène dans le domaine pharmaco-médical et cosmétique.
La capacité des parabènes à pénétrer la peau pose la question de leur toxicité (…). Des études indiquent que le méthylparabène, appliqué sur la peau à une concentration telle qu'on le trouve dans les produits cosmétiques, accélère le vieillissement cutané et augmente les dommages subits par l'ADN si la peau est exposée au soleil [18,21a].

Les conservateurs E216 et E217 interdits en Russie
Les conservateurs E216 et E217 interdits en Russie,
MAIS PAS EN FRANCE, POUR LE MOMENT. ILS SONT PARTOUT.Le médecin général d'Etat de Russie a annoncé la décision d'interdire sur le territoire russe les additifs alimentaires E216 et E217. Ceci est une conséquence de l'interdiction de leur utilisation dans l'Union Européenne, décidée le 11 Novembre dernier.(2004)
Le E216 (para-hydroxybenzoate de N-propyle, propylparaben) et le E217 (Dérivé sodique du para-hydroxybenzoate de propyle) seront interdits dans la production alimentaire à partir du 1er mars 2005.
Cette information est un extrait du BE Russie numéro 7 du 11/03/2005 rédigé par l'Ambassade de France en Russie.

Cambodge : un braconnier repenti au service de la vie sauvage
Tigres, ours, éléphants... Lean Kha compte des dizaines d'espèces protégées à son tableau de chasse. Mais l'ancien braconnier repenti fait désormais tout son possible pour protéger la faune de la forêt reculée de l'est du Cambodge.
Pendant près de trente ans, il a abattu des centaines de bêtes dans la province pauvre et montagneuse de Mondulkiri, à la frontière avec le Vietnam.
La plupart des carcasses étaient immédiatement revendues, même si quelques cerfs ou autres cochons finissaient dans les assiettes de sa famille. Je les ai tués parce que je n'avais rien à manger se justifie Kha, 50 ans, en se préparant pour une patrouille au coeur de la Forêt protégée de Mondulkiri Aujourd'hui, je ne mange plus jamais d'animaux sauvages. Je ne détruirai pas ce que je protège, promet celui qui est devenu garde-forestier.
Le gouvernement cambodgien espère attirer plus de visiteurs sur les 300.000 hectares de cette forêt à la beauté sauvage, et aider ainsi les communautés locales à améliorer leur quotidien. Il a uni ses forces avec des groupes de conservation de la nature qui ont recruté des chasseurs expérimentés, comme Kha, pour protéger les animaux en danger et empêcher la coupe illégale de la forêt.
Keo Sopheak, qui gère ce parc national, entrevoit un avenir où la population locale ira dans la forêt pour guider les touristes, pas pour chasser les animaux. Une sacrée victoire sur l'histoire, s'il y parvient. Car la faune de Mondulkiri a été décimée par les braconniers pendant les trente années de guerre qui ont ravagé le pays, jusqu'en 1998.
Kha a lui-même commencé à chasser dès l'âge de 13 ans, lorsqu'il a été recruté par les soldats khmers rouges. Armé d'un AK-47, il disparaissait des jours durant dans la jungle avant de rapporter une charrette chargée de viande d'animaux sauvages, de cornes de vaches et d'os de tigres. Ce qu'il regrette aujourd'hui.
"A cette époque, j'étais totalement ignorant", explique-t-il. "Je ne connaissais pas la valeur de ces animaux. Je n'avais jamais entendu parler de protection de la vie sauvage" Ce braconnage n'a de surcroît même pas fait sa fortune. Les revenus étaient irréguliers. Souvent payé en nature par des sacs de riz, il parvenait tout juste à s'en sortir avec sa famille. Alors quand les responsables du projet lui ont proposé un salaire stable en tant que garde-forestier, Kha a compris qu'il avait plus à gagner à protéger le gibier qu'à le tuer.
Et depuis presque dix ans, il tente de se racheter pour ce qu'il qualifie lui-même de péchés du passé. Le repenti n'est pas le seul en son genre: dix autres braconniers ont suivi son parcours dans cette forêt. Avec le soutien financier du Fonds mondial pour la nature (WWF), ils passent au moins seize jours par mois à patrouiller à dos d'éléphant, à pied ou en bateau, accompagnés de policiers armés.
Et l'an dernier, ces équipes ont arrêté huit braconniers en possession d'espèces rares et menacées. Des efforts qui semblent payer : on voit ainsi de plus en plus d'éléphants, d'ours noirs, de cerfs d'Eld, de léopards, de vautours et de bantengs, une espèce de boeuf sauvage.(Source: http://www.infosdelaplanete.org/6137/cambodge--un-braconnier-repenti-au-service-de-la-vie-sauvage.html)

La TERRE A TOUJOURS BESOIN de SES ARBRES
Constamment menacés par l’avancée des activités agricoles, les grands massifs forestiers atteignent inexorablement le point de non retour.
L’aube est un moment fabuleux pour contempler la canopée de l’Amazonie. Du haut d’un observatoire, on voit émerger de l’obscurité un paysage sylvestre gris et flou, ondoyant, plus granuleux qu’un nuage. Dans chaque feuille, les molécules de chlorophylle entament une nouvelle journée de photosynthèse. On sait depuis longtemps que les plantes produisent de l’oxygène. Mais on a moins conscience de l’importance de leur aptitude à stocker le CO2 pour rendre la planète habitable. A deux reprises, au début du carbonifère et du crétacé (il y a respectivement 350 et 150 millions d’années), l’atmosphère a contenu des niveaux très élevés de dioxyde de carbone, qui ont été réduits grâce à l’expansion de plantes capables de fixer ce gaz.
C’est l’une des raisons – et non la moindre – pour lesquelles détruire la forêt est une mauvaise idée. Environ la moitié du poids sec d’un arbre est constituée de CO2 piégé, dont la majeure partie est libérée lorsque l’arbre pourrit ou brûle. Depuis dix mille ans au moins, l’homme favorise ce processus en coupant et en incendiant les forêts pour étendre les surfaces consacrées à l’agriculture. Environ la moitié du couvert forestier d’origine de la Terre a disparu de cette façon. Selon une estimation, jusqu’aux années 1960, les modifications de l’utilisation du sol – c’est-à-dire principalement la déforestation – ont été la principale source des émissions de CO2 dues à l’homme. Elles continuent à représenter une part importante des émissions, environ 15 à 17 % du total, soit plus que ce que rejettent tous les avions, trains, voitures et bateaux circulant dans le monde.
Mais ces chiffres donnent une idée trop faible des dégâts causés par la déforestation. Les forêts abritent plus de la moitié des espèces animales de la Terre et sont la source de la plupart de nos aliments de base, ainsi que de beaucoup de médicaments modernes. Elles assurent la subsistance, entièrement ou en partie, d’environ 400 millions des habitants les plus pauvres de la planète.
Abattre les arbres provoque une réduction de l’évapotranspiration, ce qui entraîne une baisse des précipitations dans les zones placées sous le vent. Le défrichement de la forêt amazonienne a ainsi des conséquences énormes sur l’agriculture dans tout le continent américain. On continue pourtant à couper les arbres. Selon la FAO, il n’y a plus que 4 milliards d’hectares de forêts sur la planète, et elles couvrent 31% de sa surface . Environ la moitié des forêts se trouve sous les tropiques. Il s’agit principalement de forêts pluviales. Quasiment un tiers de ces forêts se trouvent au Brésil et un cinquième en république démocratique du Congo (RDC) et en Indonésie. La deuxième plus grande forêt du monde, environ un tiers du total, se trouve dans le biome boréal : c’est la taïga, une ceinture d’épicéas, de bouleaux, de sapins et de trembles qui borde les régions arctiques, principalement en Russie, en Scandinavie, en Finlande, au Canada et dans une petite partie des Etats-Unis.
Aujourd’hui, la forêt est attaquée surtout sous les tropiques. Ces soixante dernières années, la forêt pluviale a perdu plus de 60 % de sa superficie. Elle est morcelée sur les deux tiers de ce qu’il reste, ce qui l’expose encore plus au défrichement. La déforestation tend à ralentir, ce qui est une sorte de progrès en comparaison de ce qui se passait dans les années 1990, quand plus de 16 millions d’hectares étaient abattus chaque année. Cette baisse est surtout due au ralentissement du rythme de la déforestation dans les deux pays qui coupent le plus d’arbres au monde, le Brésil et l’Indonésie. Il y a dix ans, le Brésil a décrété zone protégée 500 000 kilomètres carrés de forêt amazonienne.

Le risque climatique
On a cependant tendance à exagérer ce progrès. Il reste insuffisant à cause de deux menaces considérables qui pèsent sur la forêt. La première est le changement climatique, qui va très probablement redessiner la carte des écosystèmes forestiers, provocant une intensification sur la planète du dépérissement des forêts causé par l’aridité, les sécheresses, les invasions d’insectes nuisibles et les feux de forêt. Les perspectives pour l’Amazonie sont aussi très sombres. Jusqu’à présent, 18% de cette forêt ont été coupés. Selon une étude réalisée l’année dernière par la Banque mondiale, en couper 2 % de plus pourrait déclencher le dépérissement de ses parties relativement sèches, situées au sud et au sud-est. Un réchauffement planétaire de 3,5 degrés (une projection tout à fait raisonnable) détruirait la moitié de la forêt pluviale. Cela provoquerait la libération de la majeure partie des 50 milliards de tonnes de CO2 qu’elle renferme.
La deuxième grande menace est l’homme. La population de la planète devrait augmenter de 50% dans les quarante prochaines années et compter environ 9 milliards de personnes. La majeure partie des 3 milliards de ventres affamés supplémentaires vivra dans les pays en voie de développement, surtout sous les tropiques. Et, si leurs niveaux de productivité agricole restent aussi faibles qu’aujourd’hui, la demande de terres augmentera et il faudra les prendre à la forêt.
Renforcer la loi
Les gouvernements et les investisseurs étrangers cherchent de plus en plus à acheter des terres tropicales bon marché et bien arrosées. La Chine, qui a accepté de rénover et de construire 6 000 kilomètres de routes en RDC, veut y faire de la culture intensive de palmiers à huile. La Chine est le principal importateur d’huile de palme brute au monde et la demande pour ce produit explose partout sur la planète.
Y a-t-il un espoir de survie pour les forêts, surtout pour les forêts tropicales ? Une protection à grande échelle est aujourd’hui encouragée par les gouvernements, les ONG, les scientifiques et les investisseurs. Le principal instrument mis en place est un programme international connu sous le nom de REDD (Reduced Emissions from Deforestation and Forest Degradation) [Réduction des émissions provenant de la déforestation et de la dégradation des forêts]. Doté d’une enveloppe de 4,5 milliards de dollars [3,2 milliards d’euros], il consiste à faire verser de l’argent par les pays riches aux pays pauvres pour qu’ils ne coupent pas d’arbres. Il y a cependant un grand risque que le programme REDD n’obtienne pas les résultats escomptés.
La Terre a un besoin sans limites des arbres et de leur capacité à absorber les émissions de CO2. Sauver les forêts qui restent sur la planète n’est donc qu’un premier objectif. Mais même un objectif aussi modeste va exiger des changements considérables dans la gestion de la forêt. Il va falloir réformer les cadastres et renforcer le respect de la loi. Il va surtout falloir que les gouvernements et les politiques attachent beaucoup plus de prix à la forêt et se penchent sérieusement sur la question du changement climatique. Bref, il va falloir une révolution, ce qui est beaucoup espérer.

(source: http://www.infosdelaplanete.org/6134/la-terre-a-toujours-besoin-de-ses-arbres.html)

Manger du tofu est-il bon pour la planète ?
Avec la vogue des aliments sains et naturels, mais aussi de la cuisine asiatique, le tofu est devenu un aliment que l’on retrouve de plus en plus dans nos assiettes.
Avec la prise de conscience que les repas « occidentaux » sont trop carnés, le tofu est même devenu une source de protéines très prisée, en particulier pour les végétariens, et plus largement, pour tout ceux désireux de sortir du cercle vicieux carnivore.
Mais cette pâte blanche issue du soja est-elle vraiment si écologique qu’il y parait ? Pas sûr … Tentative d’explication de ce « paradoxe ».
Le tofu, du « fromage » de soja
 La fabrication de tofu est en effet particulière pour un esprit européen puisqu’à partir d’uneplante grimpante, un procédé proche de la fabrication du fromage permet de produire cette pâte semblable à de la feta ou à de la mozarella.
Obtenu grâce au caillage du lait de soja, le tofu utilise beaucoup d’eau pour sa fabrication.
Le soja est en fait trempé dans de grands réservoirs puis broyé en une pâte qui est ensuite chauffée, filtrée et coagulée.
Puis vient le passage obligatoire de la pasteurisation et l’on comprend alors mieux que la fabrication du tofu est finalement assez énergivore.
Le tofu est ensuite reconditionné pour être expédié parfois fort loin. En effet, le tofu est une source majeure de protéines dans de nombreux pays en développement.
Il faut également savoir que la majeure partie du soja consommée en France provient duBrésil. Et vous n’êtes pas sans savoir que la culture du soja a souvent progressé dans ce pays au détriment de la Forêt amazonienne.
Les qualités nutritionnelles du tofuLe tofu, comme les algues (spiruline, klamath, chlorelle) est une source complète de proteines et un des rares aliments à fournir les 8 acides aminés essentiels
Le tofu ne contient ni graisse animale ni cholesterol. Le tofu contien peu de sodium, peu de calories et est facile à digérer.
Le tofu est également une très bonne source de fer et de vitamine B. Et comme le sulfate de calcium est utilisé lors de sa production, le tofu est une bonne source de calcium.
Le tofu fournit également des phyto-œstrogènes, hormones qui aident à lutter contre contre les troubles liés à la ménopause, contre le développement du cancer du sein et de la prostate.

Shadow EBike :
un vélo électrique révolutionnaire ?
La société canadienne Daymak vient de développer un tout nouveau vélo électrique totalement épuré et sans câbles. Venant d’être commercialisé Outre-Atlantique, il pourrait bientôt débarquer sur nos (rares) pistes cyclables.
Le Shadow EBike, le premier vélo sans fil.Après le téléphone et les haricots verts sans fils, voici que les vélos électriques sont dépourvus de fil.
Faudra-t-il à présent freiner avec les talons ?
Le Shadow EBike fonctionne en fait avec le même système que le wifi ou le bluetooth.
Cela marche donc grâce à la technologie ISM que l’on retrouve essentiellement dans la téléphonie et les ordinateurs.
Cela permet donc de se débarrasser des câbles de frein, du dérailleur et des fils du moteur. Plutôt une bonne idée lorsque l’on sait que les vélos électriques habituels sont souvent victimes des intempéries qui peuvent endommager les câbles électriques.
En fait, tout ce éléments électroniques de technologie se retrouve à l’intérieur des composants du vélo.
Les roues du Shadow EBike : un concentré de technologies.
La roue d’un Shadow EBike est ainsi pourvue d’un port USB et à l’intérieur se trouve un système de récupération d’énergie lors du freinage.


L’inconvénient d’un tel déploiement de technologie est bien entendu le poids : 26 kilos. Un peu lourd.
Et le vélo voit aussi sa vitesse limitée électroniquement à 32 km/h. Pas de quoi se faire flasher par un radar.
Et vu la couleur, il ne serait pas étonnant que ce vélo ait son petit succès du côté de La Poste.
Cartons alimentaires recyclés : attention danger ?
Les cartons alimentaires ne sont pas sans reproche : comme le montre l’étude Suisse réalisée par des chercheurs du Food safety laboratory de Zurich, les huiles minéralesprésentes dans les encres sont souvent en cause.




Les emballages en carton (cornflakes, riz, pâtes …) sont-ils toxiques ?
Dans les rayons, de nombreux produits alimentaires sont vendus emballés dans des cartons, c’est notamment le cas de certaines pâtes, des cornflakes, du riz ou encore de certains chocolats en poudre. Alors que l’on pourrait penser que ce type d’emballage est plutôt sain, des études ont montré qu’il pouvait contenir des polluants susceptibles de contaminer les denrées alimentaires.
Les toxiques dans les cartons, une conséquence du recyclage
C’est une étude Suisse réalisée par des chercheurs du Food safety laboratory de Zurich et publiée dans la revue Packaging and Technology Science qui a révélé que certains emballages en carton pouvaient contenir des contaminants, en fait des huiles minérales susceptibles de migrer dans les aliments. Si ces huiles ne sont pas présentes dans les cartons produits à partir de cellulose brute, on les retrouve par contre dans certains cartons issus du recyclage en partie fabriqués avec des papiers journaux, papiers journaux dont les encres contiennent des huiles minérales.
Quelle est la toxicité des huiles minérales ?
Le risque lié à l’absorption d’huile minérale par le corps est encore peu connu mais des études menées sur des rongeurs ont montré qu’elles pouvaient avoir des effets néfastes à long terme (inflammation chronique de différents organes internes et apparition de cancers).
La contamination des aliments par les huiles minérales est-elle fréquente ?
La contamination des produits alimentaires emballés dans du carton semble assez fréquente. Selon une enquête réalisée par l’émission suisse alémanique Kassensturtz qui a testé 21 produits de consommation courante emballés dans du carton (pâtes, riz, biscuits, cornflakes…), 16 dépassaient la teneur en huile minérale fixée par l’OMS ! Parmi les marques connues dans l’hexagone, ces substances ont été retrouvées dans le couscous Tipiak ou encore dans les Kellogs K.
La réaction des fabricants
En Suisse, certaines enseignes (COOP, Lidl) ont retiré des rayons les produits les plus contaminés… Du coté des fabricants, la marque Jordan a décidé de modifier ces emballages de céréales et de remplacer les fibres issues du recyclage par des fibres vierges issues de forêts certifiées. De leur coté, Weetabix et Kellogs prendraient également des mesures pour limiter la présence de ces huiles dans leurs emballages.
Par contre, cette problématique semble encore peu évoquée en France.
Contenant en plastique alimentaire (récipients, boites hermétiques, barquettes…) sont-ils toxiques ou nocifs pour la santé ? Comment les utiliser pour limiter le transfert de contaminants dans les aliments ?

Les récipients et emballages alimentaires en plastique à usage unique ou non sont de plus en plus utilisés pour stocker, transporter ou réchauffer nos repas.
Si les plastiques destinés à ces usages sont de qualité alimentaire, une utilisation inadéquate peut favoriser la migration d’éléments indésirables du plastique vers nos aliments (bisphénol A, antimoine…).
Contenant en plastique : les différencier, les additifs qu’ils peuvent contenir
Le PET

Comment reconnaître un emballage en PET ?
Les récipients en PET portent un anneau de Möbius dans lequel est inscrit le chiffre 1 et sous lequel est écrit le sigle PET.
Quelques utilisations du PET Sac de cuisson, barquette alimentaire, récipient en plastique, bouteilles en plastique.
Les contaminants pouvant migrer dans les aliments La production de PET nécessite l’emploi d’un catalyseur toxique, le trioxyde d’antimoine. L’antimoine est classé par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) comme agent possiblement cancérogène pour l’homme.
Deux études ont été réalisées par l’Office fédéral de la santé publique OFSP (Suisse) afin de connaître la contamination des aliments par l’antimoine. Elles ont montré que si la migration de l’antimoine dans les eaux minérales résultant des bouteilles PET peut être considérée comme négligeable, la contamination des aliments par l’antimoine peut parfois être importante voire dépasser dans certains cas les normes quand les produits sont chauffés dans un contenant en PET (sacs de cuisson )...
En effet, la migration de l’antimoine est favorisée lorsque la température des aliments est élevée.
Le polycarbonate 
Comment reconnaître le polycarbonate

Pour faciliter le recyclage des plastiques, l’industrie a mis en place un système de codification basé sur 7 catégories (catégorie 1 : PET…). La 7ème catégorie comprend l’ensemble des plastiques qui n’entre pas, comme le polycarbonate, dans les 6 catégories précédentes.
Les récipients en polycarbonate portent donc un anneau de Möbius dans lequel est inscrit le chiffre 7 et sous lequel est parfois écrit le sigle PC.
Quelques utilisations du polycarbonate
Le polycarbonate est un plastique très utilisé : biberon, boite de stockage, boite de conserve, récipient pour micro-ondes mais aussi petit électroménager.
Les contaminants pouvant migrer dans les aliments
La fabrication de polycarbonate nécessite du bisphénol A.
Des rapports publiés par «Santé Canada» et «Environnement Canada» soulèvent des inquiétudes concernant d’éventuels effets nocifs du bisphénol A pour les nouveaux-nés et les nourrissons.
Face à ces éléments, le gouvernement canadien a annoncé, en octobre 2008 qu’il allait interdire l’importation et la vente des biberons en polycarbonate qui contiennent du bisphénol A (BPA) ainsi que la publicité sur ces produits.
La migration du Bisphénol A est favorisée lorsque la température des aliments est élevée.
Le polystyrène
Comment reconnaître le polystyrène ?


Les récipients en polystyrène portent un anneau de Möbius dans lequel est inscrit le chiffre 6 et sous lequel est écrit le sigle PS.
Quelques utilisations du polystyrène
Le polystyrène est notamment utilisé pour les barquettes alimentaires à emporter, les barquettes pour les viandes, les gobelets.

Les contaminants pouvant migrer dans les aliments
Il n’y a pas de preuve de migration importante du styrène dans les aliments.
L’Agence internationale de recherche sur le cancer a classé le styrène comme possiblement cancérigène pour l’homme.
Le polypropylène
Comment reconnaître le polypropylène ?
Les récipients en polypropylène portent un anneau de Möbius dans lequel est inscrit le chiffre 5 et sous lequel est écrit le sigle PP.


Quelques utilisations du polypropylène Le polypropylène est notamment utilisé pour réaliser des barquettes alimentaires de vente à emporter ou des récipients de stockage alimentaire.
Les contaminants pouvant migrer dans les aliments
Une mauvaise utilisation du polypropylène peut laisser migrer des contaminants dans une proportion importante.
Comment utiliser vos récipients en plastique afin de limiter la contamination des aliments par des éléments chimiques indésirables ?
Si vous utilisez des contenants en plastique (barquette,…)
N’utilisez vos récipients que pour la fonction pour laquelle ils ont été conçus.
Ainsi, si vous devez utiliser des récipients en plastique pour réchauffer vos aliments ou contenir des aliments chauds, n’utilisez que ceux qui sont destinés à ces usages. A contrario, un usage non approprié d’un contenant en plastique augmente fortement le risque de transfert d’éléments chimiques indésirables dans l’aliment.
Exemple d’un logo indiquant que le plastique peut passer au micro-ondes




Exemple d’un sigle présentant les températures supportées par le récipient.

jetez vos récipients quand le plastique commence à se dégrader.
Si vous en avez la possibilité, vous pouvez aussi choisir d’utiliser des récipients fabriqués avec un matériau alternatif inerte comme le verre.
Les Etats-Unis ont arrêté la captation d'éventuels messages extraterrestres.
OVNI - Ils n'ont plus assez d'argent à consacrer à cette tâche...

Le système américain d'écoutes pour capter d'éventuels messages extraterrestres a cessé ses activités depuis le 15 avril faute de fonds en raison des économies budgétaires fédérales, selon une lettre rendue publique mardi. L'assèchement des fonds octroyés au SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence), fondé en 1984, a contraint cette organisation à but non lucratif installée en Californie à mettre en veilleuse depuis le 15 avril ses 42 radiotélescopes dits «Allen Telescope Array» ou ATA. Ces télescopes sont situés dans le nord-est de la Californie à près de 500 km au nord de San Francisco et sont le principal outil de détection de possibles communications extraterrestres.
L'ATA placé en hibernation
«A compter de cette semaine, l'ATA a été placé en hibernation à cause d'un manque de financement pour le fonctionnement des radiotélescopes de Hat Creek (HCRO) où ils sont situés», écrit le patron du SETI, Tom Pierson dans une lettre à des donateurs privés potentiels datée du 22 avril et publiée sur le site internet du SETI. «La mise en hibernation signifie qu'à partir de cette semaine, les équipements ne sont plus disponibles pour des observations de routine et leur maintenance est assurée par des équipes fortement réduites», ajoute-t-il.
«Nous préparons une campagne coordonnée pour appeler à l'aide et lever des fonds», poursuit Tom Pierson. Il faut environ 1,5 million de dollars par an pour faire fonctionner l'ATA et au moins un million de plus pour couvrir les coûts de ses efforts portant sur la recherche scientifique, précise-t-il. Actuellement «nous tentons d'obtenir des donations d'un montant de cinq millions de dollars pour couvrir la recherche des mondes de Kepler» menée par Jill Tarter et son équipe. Si ces fonds peuvent être levés, «nous prévoyons de passer les deux prochaines années à écouter les 1.235 exoplanètes potentiellement habitables que la mission américaine Kepler a détectées et dévoilées en février».
25 millions de dollars de la part de Paul Allen
Le SETI est aussi en discussion avec l'armée de l'Air américaine depuis deux ans en vue de conclure un partenariat dans lequel les radiotélescopes de l'ATA pourraient aussi être utilisés pour détecter des débris orbitaux, générant ainsi pour l'organisation un revenu qui remplacerait les fonds perdus à cause des coupes budgétaires. Paul Allen, le cofondateur de Microsoft, a donné 25 millions de dollars pour l'ATA qui a commencé à fonctionner en 2007.
Depuis, l'ATA a été financé par le SETI, la Fondation nationale américaine des sciences (NSF), l'Université de Californie à Berkeley et plusieurs donateurs privés, des individuels et des sociétés. Mais la crise budgétaire a entraîné des coupes claires dans ces financements. La NSF a ainsi réduit sa contribution de 90%.
Un scientifique de la Nasa affirme avoir trouvé des traces de vie extraterrestres.
Un scientifique de la Nasa affirme avoir trouvé des traces de vie extraterrestre fossilisées dans les fragments d'une météorite, suscitant enthousiasme et scepticisme au sein de la communauté scientifique.
L'article de Richard Hoover, accompagné de photos prises au microscope de petites créatures ressemblant à des vers, a été publié vendredi dans le Journal de cosmologie américain, disponible sur Internet.
Organismes vivants dans des comètes?Le scientifique a découpé en tranches des fragments de différents types de météorites, dites chondrites carbonées, susceptibles de renfermer de l'eau et des matières organiques, et les scrutées au microscope.
Il a trouvé ce qui ressemble à des bactéries qu'il a appelées «fossiles autochtones» et dont il pense qu'ils proviennent non pas d'une contamination une fois que la météorite a frappé la Terre, mais bien de l'espace et d'organismes vivants contenus dans des comètes, météorites ou autres objets stellaires.
Un «scientifique très respecté»
«Les implications sont que la vie est partout et que la vie sur Terre pourrait venir d'autres planètes», écrit-il dans cette étude. De telles recherches suggérant la présence de vie extraterrestre dans des météorites ne sont pas nouvelles et provoquent de vifs débats sur la fait de savoir comment ces organismes peuvent survivre dans l'espace et sur l'origine de la vie dans l'univers.
Richard Hoover est un «scientifique très respecté et un astrobiologiste à la réputation exemplaire à la Nasa», affirme le rédacteur en chef de la revue, Rudy Schild, du Centre pour l'astrophysique au Harvard-Smithsonian. «Etant donné la nature controversée de cette découverte, nous avons convié 100 experts et convié plus de 5.000 personnes de la communauté scientifique à étudier cet article et proposer leur analyse critique», poursuit-il. Leurs commentaires seront publiés entre le 7 et le 10 mars.

Des forêts et des hommes

A l’occasion de l’Année Internationale des Forêts, GoodPlanet lance l’opération « Des forêts et des hommes » et poursuit son engagement de sensibilisation du public français et étranger aux problématiques environnementales. 4 supports majeurs viennent appuyer cette opération : un film, un livre, une exposition et des affiches pédagogiques mises à la disposition de toutes les ONG et écoles du monde entier.
Dans la lignée de « Home » et de « Vu du Ciel » un court métrage réalisé par Yann Arthus-Bertrand (sous mandat des Nations Unies) met l’accent sur la nécessité de protéger la forêt et sa biodiversité. Afin d’assurer une diffusion internationale, le film est accessible gratuitement à tous sur :www.desforetsetdeshommes.org .



Un livre du même nom, paru le 17 février dernier aux éditions La Martinière reprend 70 des plus belles images réalisées par les plus grands photographes. Il met l’accent sur la beauté de la forêt mais ne s’arrête pas à une présentation esthétique. En 192 pages, il aborde la forêt dans sa dimension biologique, culturelle et économique.
Une exposition itinérante qui présentera ces photographies débutera à Genève le 19 mai prochain avant de parcourir le monde.
L’éducation et la sensibilisation étant au cœur des préoccupations de GoodPlanet, des posters pédagogiques ont été créés spécialement à destination des ONG et des écoles partout sur la planète. 20 posters sur la thématique de la forêt intitulée « La forêt, une communauté vivante » sont ainsi disponibles ici : www.ledeveloppementdurable.fr
Fondation reconnue d’utilité publique et présidée par Yann Arthus-Bertrand,GoodPlanet œuvre à l’information et à la sensibilisation du public en faveur de la protection de l’environnement ainsi qu’à l’élaboration de solutions concrètes d’un mode de vie plus responsable et plus respectueux de la planète et des ses habitants.

Le film

Yann Arthus-Bertrand a été mandaté par les Nations Unies pour réaliser le film officiel de l’Année Internationale des Forêts.
Après le succès du film ”Home“, vu par 400 millions de personnes, le photographe s’est lancé dans la réalisation d’un film court de 7 minutes orienté sur les forêts et composé d’images aériennes du film “Home” et des émissions de “Vu du Ciel”.
Ce film est destiné à être diffusé en séance plénière du 9è Forum des Nations Unies sur les forêts (du 24 janvier au 4 février 2011 à New York). Il sera dès le 2 février mis à la disposition de tous – gratuitement – afin de lui assurer une diffusion mondiale.
L'exposition
L’ exposition « Des Forêts et des Hommes » offrira au public la possibilité de découvrir
70 des plus belles photos de forêt réalisées à travers le monde par les plus grands photographes.Des menaces aux solutions, des politiques mondiales aux initiatives locales, l’ensemble des problématiques forestières est documenté grâce aux images et aux textes qui les accompagnent.
Le parcours libre et initiatique incite les visiteurs à déambuler à travers les photos, à flâner et à réfléchir à l’importance de protéger nos forêts.
L’exposition gratuite débutera à Genève le 19 mai. Traduite dans de nombreuses langues, elle pourra ensuite voyager à travers le monde.
Le livre
Réalisé par la fondation GoodPlanet, le livre « Des Forêts et des Hommes » est illustré par 70 des plus belles photos de forêts, par les plus grands photographes du monde.
Les textes ont été rédigés par l’équipe de la fondation GoodPlanet en collaboration avec les experts du Programme des Nations Unies pour l’environnement ainsi que des personnalités engagées (Gisèle Bündchen – Wangari Maathai – Li Bingbing – Janine Benyus - Sachin Tendulkar – Don Cheadle).
Destiné au grand public, il aborde les forêts dans leur dimension biologique, culturelle et économique. Il s'attache à présenter celles et ceux qui les habitent, mais aussi tous les services que les forêts nous rendent, les menaces qui planent sur elles et aussi les solutions pour les protéger.
Le livre est découpé en 6 chapitres : Découverte, Habitants, Usages, Services, Menaces, Protection.