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mardi 3 mai 2011

Paris en toutes lettres


 «Les écrivains s'inquiètent du monde » : c'est sous ce bel intitulé que se place la troisième édition du festival « Paris en toutes lettres », qui investit 

du 5 au 8 mai 2011 

la Gaîté lyrique, le CENTQUATRE 
et le Point éphémère 
pour une série de rencontres, lectures, concerts littéraires et performances qui jouent sur les différents croisements entre littérature, musique et image. Un événement dont Evene est partenaire.
« Laisser une large place à des textes qui interrogent notre monde troublé, préoccupant, qui se confrontent à ses soubresauts tragiques et ses tensions quotidiennes ». Voilà le crédo de cette troisième édition de Paris en toutes lettres, festival dédié, et tant pis si l'expression peut sonner creux ou paraître galvaudée, à la littérature vivante. C'est ainsi que l'a souhaitéOlivier Chaudenson, son directeur artistique qui en ces temps incertains s'appuie sur cette belle définition de l'inquiétude : « Disposition spontanée consistant à ne pas se contenter de ce qui est, et à chercher toujours au-delà. ».
Car parmi les textes et auteurs mis en avant durant le festival, on peut citer aussi bien le prix Nobel Imre Kertesz, invité d'honneur de la manifestation, que le dessinateur Emmanuel Guibert (il signe avec 'Des nouvelles d'Alain', une bande dessinée consacrée aux Roms), ou que des textes lus par des comédiens : 'l'Etranger' de Camus par Charles Berling ou les Récits de la Kolyma de Vargam Chalamov par Micha Lescot. Deux tables rondes interrogeront particulièrement ce rapport des écrivains aux drames et à l'Histoire : l'une sur pouvoirs de la littérature dans les révolutions arabes avec les écrivains Kamel Daoud, Hélé Beiji et Darina Al Joundi et la deuxième sur les liens entre écriture et engagement avec Jérôme Ferrari, Jean Hatzfeld et Laurent Mauvignier.
Croisement des formes
Si l'accent est mis sur ces regards d'écrivains sur le monde, avec de nombreux auteurs étrangers invités (Adam Thirlwell, Hanif Kureishi, Erri de Luca, Jens Christian Grøndahl, Sara Stridsberg), les croisements de formes ne sont pas laissés de côté. Le festival poursuit en effet ses propositions de concerts littéraires : un musicien s'empare d'un auteur, de textes, pour un concert qui mêle lecture et musique, parfois mis en scène autour d'un récit ou d'un fil conducteur. Citons par exemple l'excentrique Nosfell qui a travaillé à partir de texte en français et portugais de Fernando Pessoa pour une transe musicale autour du thème de l'identité. Ou encore les chanteurs Christophe et Daniel Darc qui interprèteront le poème de Bernard Dimey, 'Le Bestiaire de Paris', en inauguration du festival à la Gaîté lyrique le jeudi 5. Olivia Ruiz, Stromae, Dick Annegarn, Bertrand Belin et bien d'autres s'essaieront au même exercice de présentation en livre de leur bibliothèque. Un bal littéraire sera aussi proposé sous la nef du CENTQUATRE le samedi soir, ainsi qu'un banquet littéraire au goût particulier qui accueille les écrivains américains Jim Harrisson et Jay McInerney, dont l'appétit pour les bons mets et les bons vins n'est plus à signaler…
Les nouveaux mystères de Paris Mais si le festival se veut une scène de lecture, il imagine aussi comment la ville peut être une scène d'écriture pour des écrivains au regard engagé sur le monde. Avec le projet « Résidences de proximité – live » : trois écrivains s'immergent pendant une semaine, du lundi 2 mai jusqu'au dimanche 8 mai, dans un lieu parisien pour ausculter la ville de l'intérieur. François Bon traverse les différentes strates et passerelles du parvis de la Défense, Joy Sorman occupe la Gare du Nord, dont elle explore les coulisses, et l'écrivain irlandais Robert McLiam Wilson s'installe dans le café de son quartier dans le 10e arrondissement pour retranscrire en direct et en continu. On sait bien sûr l'intérêt des romanciers, penseurs et cinéastes pour ce genre de lieux quotidiens, qu'on pense aux 'Mythologies' de Roland Barthes (lus à l'occasion du festival par Laurent Poitrenaux), aux réflexions de Baudrillard, mais aussi aux pages de Michel Houellebecq sur les supermarchés. On se souvient aussi de l'expérience de l'essayiste Alain de Botton, qui s'était installé pendant dans l'aéroport d'Heathrow à Londres pour écrire 'Une semaine à l'aéroport'. La particularité de cette résidence parisienne sera d'être écrite et retransmise en direct sur le site du festival et dans une installation video originale imaginée par le vidéaste Pierre Nouvel dans une salle de la Gaîté lyrique. A suivre donc.

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